Concerto en aïe majeur

21 juin, jour de la fête la musique. 

Je suis au travail depuis tôt ce matin. Je suis arrivée le coeur léger en pensant au moment où j'amorcerai mon départ pour la soirée organisée par Maitresse Blanche et Maitresse Euryale, de passage à Paris. Je flâne quelque peu à Montmartre (pour être sûre de ne pas être en retard).  Je rencontre mes 2 partenaires de jeu, alors que nous attendons dans l'entrée.

C'est Madame Euryale qui nous ouvre. Je la vois pour la première fois. Je suis un peu impressionnée, à la fois par la situation et par sa présence. Je vois à son regard qu’elle n'est pas complètement certaine que je suis un des participants. D'autres l'auront peut-être confirmé à ma place, je n'en sais rien, mon esprit est déjà entré.

Nous sommes tour à tour accueillis par Maîtresse Blanche, toute de noir vêtue, sublime comme à l'accoutumée. Les présentations sont faites en bonne et due forme. Je découvre que le participant, un peu muet, n'était en fait ni gêné ni malpoli, mais simplement anglophone. Madame lui intime de rester dans la pièce principale, alors qu'avec le troisième participant, nous sommes renvoyés dans le vestibule pour se mettre à nu. Entendant mon collègue demander "entièrement ?", la voix un peu tremblotante, je constate à ce moment que je suis le seul privé de parole. Cette privation facilite et amplifie ma soumission. Ne pouvant poser ce genre de question, je n'ai simplement qu'à m'exécuter. 

Je choisis le couloir, lui, la salle de bain. Nous sommes côte à côte, et je l'observe, un peu stressé. Je le suis aussi, mais, allez savoir pourquoi, je suis tout de même sereine. Sûrement grâce à la confiance que j'ai en vous Maîtresse et celle que vous avez en moi. Vous m'appelez : "Allez viens Julia !". Portant diverses offrandes, je reste debout et me déplace sur mes deux jambes (ce qui est rare). "Alors, Euryale, je te présente Julia. Julia est ma petite chienne. Elle évolue au gré de mes envies. Elle a déjà été une petite cochonne et pour l'occasion de ce soir elle est devenue une otarie. Elle te montrera ce qu'elle sait faire une fois que lui aurais mis son collier. Elle a de la chance d'ailleurs Julia. Elle a son collier attitré". Je confirme en me mettant à quatre pattes, en criant comme une otarie (ndlr. Wikipedia me dit qu'une otarie peut grogner, rugir ou bêler - je vais opter pour le dernier), en bêlant comme une otarie, donc. Vous échangez toutes les deux un rire. Je vous tends le petit plus exigé par Maîtresse lors de notre dernière séance. Des crevettes grises qui serviront de récompenses. 

Puis vous accueillez le troisième soumis qui durant ce temps patientait dans le vestibule. Je reste pendant ce temps les yeux rivés sur le sol (je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs - aucun ordre en ce sens ne m'ayant été donné, j'imagine simplement que c'est la meilleure attitude à adopter et ce qui est attendu de moi). J'écoute cependant les évènements avec attention. Raphaël - de son prénom - en trouvant un présent en lien avec Hong Kong, la ville d'adoption de Madame, s'attire immédiatement vos faveurs. 

Vous vous installez, toutes deux sur deux sièges disposés l'un à côté de l'autre. "Julia, viens montrer ce que tu sais faire". Je me déplace comme une otarie en trainant mon arrière train et en balançant ma tête de haut en bas et de gauche à droite. pour me retrouver devant vous. Vous me faites quelques signes pour que j'effectue les petits tours que nous avions répétés : se rouler par terre puis finir en claquant ses nageoires l'une contre l'autre en bêlant, se dresser sur ses "pattes arrières" et faire la belle pour vous permettre de poser un ballon sur ma tête. Ma prestation me vaut une petite récompense : vous me tendez une petite que j'avale toute entière, y compris donc, sa tête, sa carapace et ses petites pattes. C'est un peu long à mâcher mais cela me paraît moins pire que ce que j'avais imaginé. Au moins je serais nourrie pendant la soirée, si je suis bien sage...

Les présentations se poursuivent et je suis envoyée faire la vaisselle pendant ce temps. Les tatouages de Raphaël font l'objet de votre attention. Raphaël est très différent de moi dans sa soumission. Comme il a le droit de parole, il doit répondre à vos questions et le faire intelligemment. Il opte pour le ton de l'humour, terrain semble-t-il dangereux, puisqu'il est envoyé au coin suite à une blague que vous jugez idiote. Ayant fini la vaisselle je me remets en position d'attente. "Julia ! Ici !". Vous claquez des doigts pour que je vienne à vos pieds. Vous me glissez dans l'anneau de mon collier une petite baguette magique qui se termine par une étoile lumineuse et multicolore. "Voilà c'est mieux comme ça." Vous re-claquez des doigts me montrant vos bottes. Je m'exécute. Après quelques minutes de vénération, vous me présentez votre pied, nu, pour que je poursuive mon travail. Je fais un mouvement vers l'arrière, en signe de refus et en bêlant pour vous faire comprendre qu'il me semble tout à fait inapproprié de répandre les restes de crevettes et ma bave toute iodée sur votre divin corps. "Il a raison", dit Maîtresse Euryale. Je dois donc me contenter de lécher la botte restée vide. Les directives restent simples : bien nettoyer les affaires de ma Maîtresse. J'en profite tout de même pour fourrer mes naseaux à l'intérieur et m'imprégner de vos essences. Je suis concentrée sur ma tâche et écoute attentivement la suite des échanges. Je suis, en fait la seule qui porte un nom. Vous échangez alors pour trouver ce qui pourrait correspondre à notre ami anglophone et à Raphaël. Raphaël devient ainsi Jenny, petite pucelle tatouée portant un tablier de souillon, l'autre, Jackie qui porte fièrement un petit serre-tête Minnie Mouse rose . Les 3J (presqu'un groupe de R'n'B...) : Jackie, Jennie et Julia. Jackie s'occupe de lécher les pieds de Maîtresse Euryale, Jenny ceux de Maîtresse Blanche et moi... d'une botte, pardon, de la botte de ma Maîtresse. "Bon, on va les plugger, Euryale, qu'en dis-tu ? Julia, retourne toi. Je veux voir si tu es pluggée." En constatant que je suis venue "vierge", vous expliquez ma situation à Madame : "Julia aime beaucoup être prise. Elle était toute étroite la première fois. Depuis elle porte un plug tous les jours en pensant à sa Maîtresse, dans l'attente que je puisse glisser ma main ou mon pied dans son fondement. Allez Julia va choisir un plug et un préservatif". Je cherche dans la boîte à outil. Plusieurs plugs sont là. Aucun n'est de la taille de mon meilleur ami quotidien. Je vois mon plug en métal avec une petite queue en fourrure blanche. J'hésite à le prendre, mais étant une otarie je jette mon dévolu sur un rosebud tout ce qu'il y a de plus simple. J'en prends deux car nous allons tous y passer. Je reviens aux pieds des deux amazones, présente à Maîtresse Blanche les divers instruments exigés et lui tend mon petit fessier. Elle y glisse un doigt pour le lubrifier et y pousse la "pilule bleue", celle-là même qui me fait entrer dans le monde réel. J'échange ma place avec Jenny. A son tour de se faire plugger, à mon tour de porter les sushis dont Vous vous délectez. Enfin, "porter" c'est un grand mot. Comme Vous lui ordonnez, Madame, Jenny pose le plateau sur mon dos. "Tu ne bouges pas Julia, il y a de la sauce et personne n'a envie que tu renverses quoi que ce soit" me dit Maîtresse Euryale. Je ne dis rien. "Réponds à Euryale, Julia". Je bêle, sans ardeur. Un tout petit bruit pour obéir, mais surtout un tout petit bruit pour ne pas tout renverser.

Jenny est donc pluggée à son tour. Elle n'en a pas trop l'habitude et souffle d'inconfort. Je la comprends, c'est douloureux au départ. Cela vous incite à demander à Jenny d'énumérer ses limites mais d'une certaine manière. En remplaçant les "s" par des "ch" et les "t" par des "d". Jenny essaye d'articuler quelques mots mais est bien intimidée. Elle se lance plusieurs fois et tente d'expliquer qu'elle n'est pas majochichde (masochiste) et qu'elle n'aime pas le ballbuchding (ballbusting) et d'autres pratiques. Elle rit à de multiples reprises, bien gênée par cette situation (je me rappelle qu'elle m'avait demandée au tout début si j'étais pas un peu angoissé comme lui - je me rends compte que notre niveau d'angoisse est sans commune mesure).

Tout ce petit monde est satisfait. Nous d'être auprès de vous, vous d'avoir trois soumis à votre disposition, trois jouets, très différents les uns des autres, ne serait-ce que par leur morphologie. Jenny tatouée, musclée. Jackie, grand, poilu (et un peu malade...), Julia et son physique de crevette. Un groupe de R'n'B, je disais. Peut être bien... En tout cas il faut le vérifier. C'est la fête de la musique, alors Vous décidez de nous faire chanter. A genoux, devant vous vous pressez nos tétons. Do, ré, mi, fa, sol, la (il ne manque qu'un 4e soumis pour faire une gamme complète). Ce n'est pas un groupe, c'est plutôt un orgue humain et pour accentuer ou atténuer les sons, il suffirait d'appuyer sur les "pédales". Votre amusement, notre douleur : la règle, et chacun se plie à observer de correctement proportionner les deux. 

Puis il vous vient une idée Maîtresse, qui vous trotte dans la tête depuis quelques séances que nous partageons : m'attacher les mains à des béquilles avec du sparadrap. "Tu sais que cela me fait de l'effet, Blanche", vous dit Maîtresse Euryale. "Je me les mettrai une prochaine fois", répond Maîtresse Blanche en souriant. Mais pas cette fois-ci. Je suis donc affublée de deux grandes tiges métalliques qui viennent ajouter un bon mètre à chacun de mes bras. (Bon courage pour te mouvoir, l'otarie...). je suis encore plus ridicule et bien évidemment excitée. L'univers médical est sans conteste celui que je préfère dans le monde du BDSM.

Je retourne à ma place très difficilement, prenant soin de ne pas renverser un verre de champagne, toucher quelqu'un d'autre, et surtout pas l'une d'entre Vous... 

Jackie est envoyée sur la croix de Saint André puis torturée avec un gant à piques par Maîtresse Blanche. Jenny poursuivant de lécher les pieds de Maîtresse Euryale. Et moi, patientant en regardant par terre, un peu anxieuse car il semblerait que cette croix ne soit pas attachée. J'imagine tout de suite ce grand buffle de Jackie tombant sur moi avec la croix. (triste fin pour Julia...). Jackie un peu malade demande à ce que soit arrêtée la torture. 

C'est donc au tour de Jenny de subir votre intérêt qui pour extérioriser son ressenti et son inconfort pousse de petits cris proche du rire compulsif. Je ne sais pas ce que vous lui infligez, j'ai les yeux bandés depuis quelques temps et je patiente. Je penche pour des chatouilles. Une douleur me vient subitement depuis mon téton gauche. Elle est plus piquante que d'habitude. Peut être des ongles, je ne sais pas, ni je ne sais qui s'y est attardée. Je commence à couiner. Et comme d'habitude, ma petite tumeur se dresse fièrement pendant que mon corps se tortille, pendant que ma tête se balance pour tenter d'absorber cette douleur. Je suis principalement occupée à ne surtout pas faire de faux mouvements avec mes grandes cannes.

Toutes ces activités vous ont donné soif mais également à vos petits soumis que vous rangez soigneusement en rang d'oignons, allongés sur le dos côte à côte, une serviette sur le visage. Après quelques négociations entre vous, le jeu suivant sera l'occasion de déterminer un vainqueur et deux perdants. L'un boira un verre de champagne, les deux autres boiront votre champagne. Et c'est aux cartes que cela se déterminera. Vous vous penchez au dessus de nos têtes afin que toute goutte de votre champagne finisse sur nos visages et non sur le sol. Nous restons ainsi de longues minutes. Il fait une chaleur à crever sous cette serviette odorante. Ma respiration s'accélère. Je tente de me calmer. Les jeux de respirations, s'ils ne constituent pas une limite en soi, sont des expériences délicates pour moi. 

Les coupes sont prêtes. Vous nous rendez la vue. C'est en constatant que la lumière, pourtant tamisée, m'éblouit, que je mesure que nous sommes restés comme trois petits vers de terre, immobiles, pendant un certain temps. Vous nous réexpliquez les règles et nous tendez le jeu de cartes. Celui qui tirera une carte noire aura le champagne. Quant aux autres.... Jackie tire en premier. Une carte rouge. Désolé Jackie. Maîtresse Blanche me tend le jeu. je me saisis d'une carte avec la bouche (vous vous souvenez? les béquilles, la maladresse, tout ça...). L'as de pique. Noir. Bingo ! J'ai du cul ! Il reste juste à Jenny de tirer une carte rouge et c'est bon... Un peu de patience... Le 6 de coeur. Eh ben voilà,  à moi le bon champagne (so long, suckers... mouahaha !).... Je ne fanfaronne pas autant mais je suis souriante et vous devez le remarquer. "On va quand même pas lui laisser boire ça comme ça !" lance Maîtresse Euryale. "Tends ton verre, Julia" (je vous rappelle que j'ai toujours mes béquilles). Je vous présente à toutes deux mon précieux champagne qui se retrouve dilué et agrémenté de votre salive. Julia savoure ce moment : c'est toujours un plaisir de recevoir les fluides de sa Maîtresse et de son amante. Je commence  à siroter mon verre en vous regardant encourager Jenny qui semble avoir un peu de mal (peut être la première fois pour elle). "Jenny, allez, tu n'as pas soif ? qu'est ce qu'il se passe ?". Et Jenny de répondre "c'est parce que vous me regardez" (si Jenny n'est pas maso physiquement, elle l'est psychologiquement, quelle drôle de réponse !) "Ah ! Eh bien tu vas te mettre au milieu et on va tous former un cercle et tous te regarder". C'est là que je me dis que j'ai un petit côté sadique, et surtout aucune compassion pour Jenny, en commençant à reculer pour lui faire de la place et mieux former le cercle. Pour mieux l'humilier, Vous lui ordonnez même de me regarder dans les yeux pendant qu'il boit Votre champagne. Je le fixe, à la fois pour l'aider (personne n'a envie d'y passer des heures non plus) mais aussi parce que cela m'amuse, en tant que vainqueur. Au tour de Jackie de regarder fixement Jenny. Jackie, elle, est habituée à ce genre d'exercice, ça se voit. Elle vide sans sourciller et d'une traite son verre puis salue Maîtresse Euryale. "1997" dit-elle. (quelle flatteuse cette Jackie).

Maîtresse Blanche s'approche alors de moi et m'adresse de fortes gifles (l'honneur du vainqueur très certainement). Je remets ma tête en place et tend ma joue pour mieux recevoir la suivante. Mais de temps à autre ce sont des caresses, pour mieux dissimuler quand viendra vraiment la claque. Je rougis non pas de honte (sentiment inconnu pour un animal) mais simplement par la chaleur provoquée par ce contact physique. Non je suis surtout contente de servir ainsi ma Maîtresse.

De retour sur vos trônes pour une nouvelle séance de massages de pieds. Jackie reçoit vos louanges. Jenny et moi avons nos propres styles mais nous ne sommes manifestement pas à sa hauteur, par manque d'expérience. Seule Maîtresse Euryale a bénéficié de son art. Nous intervertissons donc nos places pour permettre à Maîtresse Blanche d'y gouter. Confirmation. Jackie est incontestablement la plus douée. 

Mes béquilles commencent à être un peu pénalisantes. Maîtresse, Vous m'intimez de me mettre debout après m'avoir libérée la patte gauche. Puis Vous commencez à tapoter mes testicules, de plus en plus fort pour finir par m'envoyer des coups de pieds. J'écarte les jambes pour vous faciliter l'accès. Je ressens une gène qui s'accentue au fur et à mesure. La douleur est interne et remonte dans le ventre. Elle n'est pas intense fort heureusement car Vous n'y allez pas trop violemment (c'était la première fois). ça me plait. A votre côté sadique aussi, puisque c'est à mon tour de monter sur cette croix que je regarde avec envie depuis de nombreuses séances. D'ordinaire ma place est plutôt sur la table d'auscultation et adorant être votre patient, votre sujet d'expériences ou votre chose infantilisée, j'en suis ravie. Mais je suis de nature curieuse et j'ai toujours voulu être attachée à cet instrument de torture. Elle est un peu grande pour moi, mais en me mettant sur la pointe des pieds, cela fait l'affaire. Vous fouillez dans vos affaires et sortez ce petit diable de collier électrique que vous m'attachez autour de ma tumeur qui n'en finit plus de couler. Les impulsions démarrent et mon corps se tortille. Ma tumeur elle, enfle, grossit et se dresse toujours plus au fur et à mesure que l'intensité se fait plus forte. (Bon là maintenant, je n'ai plus beaucoup de doute : je suis un peu masochiste quand même). D'une main vous m'électrisez, de l'autre vous me pressez les seins. Je couine de plus en plus fort. "Chut" me dites vous. Je me mords donc les lèvres pour couiner moins fort (je constate d'ailleurs que certains couinement sont plus proches du cri orgasmique que du cri de douleur). L'avantage de ce dispositif c'est que vous pouvez l'actionner à distance. Vous pouvez donc, tout en me torturant, vous rapprocher de Maîtresse Euryale qui pendant ce temps était bien entretenue par une Jenny sur le dos et par une Jackie toujours experte.

Quoi de mieux que de s'asseoir sur un soumis pour procurer à son amante un orgasme tout en étant léchée par un autre ? J'observe attentivement cette scène, puis ne peux que l'imaginer, Maîtresse Blanche m'ordonnant de fermer les yeux. De nouvelles impulsions assez fortes viennent appuyer cet ordre. Je suis tout de même appelé en renfort et à mon tour entreprend de lécher ma Maîtresse. J'entrevois Jenny qui ne sait très certainement plus où elle habite, servant de repose corps pendant vos orgasmes respectifs. 

La soirée approche de sa fin. Les 3J se transforment en fées du logis et s'affairent à tout nettoyer et ranger, avant un petit jeu final. Et quel jeu ! Nous sommes de nouveau placées en rang d'oignons face à Vous. Le jeu est simple. S'astiquer. Le premier qui jouit a gagné. Pas d'orgasme pour les autres. Je ne sais pas pourquoi mais à ce moment là je me dis que je serai de nouveau le vainqueur. Pourtant j'ai de nombreuses fois été impuissant, intimidé par ma Maîtresse. Mais là,  je vois Jenny qui bégaie et qui pouffe de rire et Jackie qui abandonne avant même que le jeu n'ait commencé. De plus, j'ai face à moi deux magnifiques femmes, pour lesquelles j'éprouve une très forte admiration. Deux dominatrices au regard perçant et au sourire évocateur. C'est une chance que je me dois de saisir. Je me saisis (de ma tumeur donc) et commence les va et viens. Jusqu'à délivrance. Je répands mon orgasme sur mon torse et j'en conserve une partie dans ma main. Je connais la suite et je partage ce plaisir. Maîtresse Euryale récupère une partie de mon orgasme avec son doigt qu'elle me tend. Je me précipite pour lui nettoyer avec ma bouche en suçant son doigt comme s'il s'agissait d'un gode. Ma tumeur se redresse aussitôt. "Nettoie ta main aussi" me dites vous de concert. Je m'exécute avec plaisir, même si je sais que tout cela marque la fin de cette magnifique soirée.



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