Apprendre à compter



Encore une fois, j'ai su faire preuve de patience. 

Cela faisait très exactement 17 jours que je ne Vous avais pas vue. 17 jours, cela équivaut à 408 heures ou à 24 480 minutes. Et pas une seule ne s'est écoulée sans que je pense à Vous. 

Sans que je ne vois Votre visage, sans que je ne repense à tout ce que j'ai découvert depuis notre première rencontre. 


J'arpente les rues escarpées de Votre quartier pour Vous rendre visite. J'aime ces moments qui précèdent nos retrouvailles. Je pense à ce que Vous me réservez, imagine de quoi sera fait ce nouveau moment, tout en sachant que mon imagination reste bien pauvre par rapport à Votre inventivité. 


Vous m'accueillez avec ce même sourire qui impose cependant toujours une certaine distance avant que je passe la porte de Votre Antre. Une fois à l'intérieur Vous me tendez votre main afin que je la salue respectueusement. Pour une fois, aucun "sur' vêtement pour cacher au grand public Votre tenue. Vous êtes, comme Vous le dites, "en civil". Vous portez une très belle robe, parfaitement assortie à Vos escarpins. Je m'interroge. Est-ce une séance de domination domestique qui m'attend ? Une séance débarrassée de tout artifice qui me plongera encore plus dans une soumission cérébrale ? Cela semble, en tout état de cause, Votre souhait car Vous m'invitez à rester habillée pour écouter Votre proposition. "Il fait beau Julia, et j'ai envie d'extérieur, que dis-tu de prendre l'air ?". Je suis à ce moment profondément navrée de ne pouvoir accepter. 

"Dommage" me répondez-vous. "Alors va te déshabiller". 

Je retourne dans Votre vestibule et m'apprête comme il se doit. Pendant ce temps Vous nouez un tablier blanc autour de votre taille et enfilez des gants. Je découvre Votre tenue, un peu hybride pour le coup, qui n'est pas sans effet sur ma petite tumeur. Je m'approche, me mets à genoux comme Vous me l'intimez, pour mieux recevoir les différents attributs qui seront ceux de cette séance. Un collier en métal ainsi qu'un dispositif électrique que vous attachez autour de ma tumeur. Celui-ci est relié à une petite télécommande. Par quelques tests d'usage, Vous vérifier son bon fonctionnement en appliquant une faible intensité pour commencer avant de l'accentuer progressivement. La première impulsion est indolore. La seconde piquote. La troisième me fait comprendre le côté machiavélique de ce mécanisme. Une punition à distance, sans effort de Votre part. Chaque petite pression sur une touche et ce qui n'est pourtant qu'une simple sangle se transforme en sorte de petit piège à loup qui vient mordre ma peau. Je réagis bien évidemment. "Ah voilà, c'est parfait. Allez Julia, monte sur la table d'auscultation et mets toi à quatre pattes". 

Une fois dans ma position naturelle de petite chienne, je Vous entend vous affairer derrière moi. "Tu vas inaugurer ma dernière petite acquisition. J'ai ici, vois-tu, des baguettes, que je vais t'enfoncer l'une après l'autre pour t'ouvrir davantage. Et chaque fois que je t'en aurais posé une, tu aboieras. Tu les compteras en jappant comme tu sais le faire."

1. Ouaf. Bon. Une cela n'est rien. Je suis habituée à avoir des choses enfoncées depuis que vous m'avez donner pour consigne de me dilater quotidiennement.

2. Ouaf. Ouaf. Toujours facile. Mais tout de même humiliant. Je ne vois que la table d'auscultation et suis entièrement à Votre merci.

3. 4. 5. 6. La douleur commence un peu à se faire sentir. D'autant plus que je dois me cambrer davantage pour Vous faciliter la tâche. Ma tumeur coule (encore). Quelques impulsions électriques viennent la calmer. Enfin, devraient la calmer, car en fait cela m'excite encore davantage. 

7. 8. 9. 10. "J'ai 40 baguettes Julia". Ouf ! Je n'aurais fait qu'un quart du chemin ?! C'est déjà difficile avec 10 baguettes. Multiplier ma dilatation par quatre semble inatteignable. "On va déjà aller à 20, mais tu vas arrêter d'aboyer parce que tu me casses les oreilles." 

13. 14. 15. (on dirait une comptine). Vous me félicitez. Je ne suis plus une petite pucelle et je suis déjà bien écartée. Néanmoins le chemin est encore long avant de pouvoir accueillir Votre main entière. Mais c'est par ces exercices que ce sera possible.

16. 17. 18. Je respire un peu plus fort.

19. 20. Ca y est. C'est fini. j'ai 20 baguettes enfoncées dans mon arrière train que je remue allègrement pour Vous signifier que je suis contente de cet entraînement. 

"Bon on va continuer. Tu peux prendre un peu plus". Résultat des courses : 25 baguettes. Je me dis que pour une première ce n'est pas si mal. 

Vous saisissez alors ma tumeur et commencez quelques va et viens en m'expliquant que ce que j'ai dans mes fesses est bien plus large que ma tumeur et que je pourrais très facilement être sodomisée. (je me raidis encore en repensant à la première fois où Vous m'aviez fait l'honneur de me dépuceler). Cette autre stimulation me contracte et fait bouger les baguettes. Il semble y avoir de la place encore. Mais ce sera une prochaine fois car Vous vous saisissez du tout pour le retirer et poursuivre le travail avec Vos doigts. Vous insérer du lubrifiant et commencer à me pénétrer en me secouant de la main droite tout en m'excitant de la main gauche (j'imagine pour que je m'habitues à ressentir encore davantage de plaisir à être prise comme une petite chienne). 

Vous accentuez les vas et viens. Je suis au bord de la jouissance et me retiens, ne sachant si j'ai la permission de me libérer. Peut être aurais je du Vous le signifier. 

Au moment même où Vous arrêtez, je "quasi jouis". Une jouissance à sec. Vous ne me touchez plus et j'arrive à me retenir. Cela sera fatal pour la suite. 

"Mets toi à genou par terre et comme une petite chienne, frotte toi à ma jambe". Ma tumeur toute enduite de lubrifiant ne tient pas en place. Cette difficulté, ajoutée aux impulsions électriques, et à de lourdes claques me rendent une fois de plus impuissant, incapable de jouir par ma tumeur. La jouissance ne viendra manifestement qu'avec les exercices de dilatation.

"On n'a pas mérité de jouir, n'est-ce-pas Julia !?" Je ne peux que confirmer. Non effectivement, on n'a rien mérité du tout. 

Vous vous installez plus confortablement et me tendez Votre pied afin que le lèche. Quel plaisir une fois de plus, de prendre chacun de Vos orteils dans ma bouche et de vous masser avec ma langue. Je mesure ma chance. Beaucoup aimeraient pouvoir être à Vos pieds, Vous toucher et Vous faire plaisir. Je parcoure consciencieusement chaque partie de chacun de vos pieds et m'attarde à vous relaxer le plus possible. Je n'ai pas beaucoup de talents mais je sais faire ce genre de choses en douceur. D'ordinaire plutôt avec mes mains, mais il semblerait que ma bouche soit assez douée également. Vous me complimentez. Pendant ce temps les impulsions continuent et se poursuivent alors que je dois vous apporter votre vibromasseur afin que Vous vous stimuliez pendant que je vous lèche les pieds. 

Votre orgasme fut une douleur électrique pour moi. En y repensant.... Mmmmmh, quel plaisir de vous faire plaisir. La douleur pour le soumis, la jouissance pour la Maîtresse. Quoi de plus normal ?

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