Nanny Blanche est bien gentille

A peine arrivée à la GNC, je file dans la chambre pour y attendre patiemment Nanny Blanche en position de prosternation. La porte s’ouvre. Elle entre. Je ne vois que ses escarpins blancs, ayant peur de relever la tête.

 "Que fait donc cette chienne abandonnée dans ma clinique ? Regardez comme elle est mignonne. Relève toi, je vais te passer ton collier." Je me redresse, la regarde. C’est une Nanny Blanche somptueuse qui se tient face à moi. Elle arbore un large sourire qu’elle vient immédiatement couvrir d’un masque chirurgical. Je penche la tête tandis qu’elle me place mon collier de servitude auquel elle attache une laisse. « A quatre pattes » me dit-elle. Je m’exécute fièrement. C’est un honneur d’être emmené par sa Maîtresse qui vous tient en laisse. C’est finalement assez rare malgré ma condition canine, mais j’apprécie toujours autant ce côté pet play. Un jour peut-être je serai promenée au grand jour au bout de cette même laisse. Le temps le dira.

 Quoiqu’il en soit, Nanny Blanche me tient bien serrée auprès d’elle en tirant sur la laisse pour m’emmener dans son cabinet médical.  

« Il fait froid aujourd’hui Julia. Je vais bien te couvrir pour que tu ne tombes pas malade », m’explique-t-elle, en m’enfilant deux moufles en latex. Deux jolies moufles noires et blanches en forme de pattes de chiennes, qu’elle solidarise à mon corps à l’aide de cellophane. Mes petites pattes prennent véritablement vie et je ne peux pas m’en débarrasser sauf à utiliser mes dents…

 Il semble être question de déshumanisation lors de cette séance. Une cagoule et un masque en latex plus tard, je ne ressemble déjà plus à grand-chose. Mais on touche là aux artifices du BDSM qui me plaisent particulièrement. J’aime être nu face à ma Maîtresse, mais j’aime aussi lorsqu’elle me transforme, que ce soit à l’aide de dispositifs spécifiques au BDSM ou à l’aide d’articles plus médicaux.

 Julia est une chimère pour sa Maîtresse qui joue de mes sensations en me donnant tour à tour plusieurs rôles, en les mixant, les combinant tant et si bien que je ne sais finalement toujours pas ce que je représente. Cette entame est déjà un mix particulier. Nanny Blanche porte une superbe blouse qui personnifie efficacement la nounou éducatrice. Mais dans le même temps, pourquoi diable une nounou s’occuperait d’un petit chien ? Je ne sais pas trop comment interpréter les choses et me reconcentre sur ce qui est attendu de moi : une obéissance pleine et totale. Je ne moufte donc pas lorsqu’elle m’enveloppe le bassin dans du cellophane noir créant par la même un magnifique petit corset. Viennent ensuite les jambes et les pieds. Je commence ce faisant à être féminisée. Et ravie de l’être. Je me sens gracieuse, portant corset et bas de cellophane.

 "Mets toi à quatre pattes Julia, on va faire une expérience. Je vais contrôler ta dilatation anale dès maintenant puis on vérifiera si le protocole que je vais mettre en place aura un impact sur l’ouverture de tes petites fesses." Nanny Blanche passe deux gants noir qu’elle enduit de lubrifiant. Un doigt, deux doigts se glissent et viennent prendre possession de mon postérieur. Je mouille comme la chienne que je suis. Si je n’ai pour le moment toujours pas réussi à accueillir sa main entière (et ne le pourrais peut-être jamais à mon plus grand désespoir), je me délecte de cette position humiliante mais qui, dans le même temps, exacerbe l’emprise que ma Maîtresse a sur moi.

 « Bien, Julia. Tu restes bien ouverte. Allez, allonge toi sur le dos, on va s’occuper de ta tumeur maintenant. Elle coule déjà tellement... ». Nanny confectionne une petite couche pour ma tumeur comme lors de nos premières rencontres. Plus rien ne sort. Mais d’autres choses pourraient y entrer. Et elle n’est pas pour autant à l’abri des tortures, surtout des ustensiles aiguisés de Maîtresse Blanche qui positionne une pince étirante sur mes testicules puis à l’aide d’un outil de dentiste bien acéré qui vient piquer ma tumeur. Mon enveloppe ne m’assure aucune protection et je sens une douleur fine, localisée mais bien présente. Ma tumeur grossit à chaque application. Peut-être qu’en appuyant plus fort, la tumeur finira par se percer et dégonfler ? Nanny Blanche vérifie mais constate que cela ne marche pas. Lasse, elle se contente simplement de nourrir son sadisme en torturant ma tumeur, excroissance récalcitrante qui devra bien finir par être, au choix, enfermée, cousue ou coupée. Durant de longues minutes, la douleur est là. Je regarde ma tortionnaire dans les yeux. Son regard est intimidant mais je me plais à me perdre dans sa profondeur et à constater le plaisir qu’elle retire de ce moment piquant.

 Aimant varier les plaisirs, elle attache mes petits testicules avec un sparadrap afin de les étirer correctement pour qu’ils puissent être pleinement torturés par des tapes, des petits coups soft mais très réguliers. Je sens cette petite douleur caractéristique à l’intérieur de mon corps qui en réclame davantage. Mon corps commence à bouger de lui-même. Comme des spasmes. Le froid sans doute. Nanny repart dans la chambre et revient tout sourire avec une collection de couches pour bébé adultes.

 «  Julia, si tu as froid, on va bien t’emmitoufler. », me dit Nanny Blanche en talquant ma tumeur avant de l’enfermer à quadruple tour dans une accumulation de couches. La première est toute petite, et ressemblerait presque à une culotte. Les suivantes grossissent au fur et à mesure. Ça y est, je commence à ressembler à un gros bébé, les jambes écartées, la démarche hésitante. Nanny me relève puis me tend mon doudou avant de m’envelopper l’intégralité du corps avec davantage de cellophane, des pieds à la tête. Je me sens protégé. Protégé par ma Nounou qui s’occupe bien de moi et me fait me sentir un tout petit. Certainement une étape de mon reconditionnement. Une sorte de lavage de cerveau. Être remodelé selon la volonté de sa Maîtresse passe peut être par le retour au stade infantile. Je ne le sais. La seule chose dont je suis sûr, c’est que je raffole de l’ABDL, d’être infantilisé et à la merci d’une Nounou à la blouse de puéricultrice toujours impeccable.

 Vient alors l’heure du goûter pour les touts petits. Nanny m’allonge dans la chambre, sur le lit, me tend un biberon rempli d’un liquide jaunâtre puis s’assied à côté de moi pour un gros câlin bien réconfortant, sur fond de Boby Lapointe. Julia a les larmes qui montent. Un moment à la fois humiliant et réconfortant.

 Bien pleine, je suis alors autorisée à me vider. Je passe ma main dans la couche puis viens tripoter ma tumeur, tandis que Nanny Blanche me viole la bouche avec sa main gantée.

 Quelques minutes suffisent à ma délivrance tant je réalise une fois de plus un fantasme fort, tant la présence infantilisante de ma Maîtresse m’émeut.

 Je prie pour que de tels moments restent gravés à tout jamais dans ma mémoire. Au pire les quelques lignes que je viens d’écrire à ce sujet suffiront à me faire revivre tous ces moments intenses que je vis auprès de ma Maîtresse et qui me rappellent que lui appartenir est vraiment, mais alors vraiment ce que je chéris au plus profond de moi.




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