A table !



C’est une nouvelle fois souriante que ma Maîtresse m’accueille dans Son Antre. A chaque fois que je lui rends visite, j’oscille entre impatience et nervosité. Impatience car c’est une douce sensation que d’être auprès d’elle. Nervosité, car je ne sais jamais à quoi m’attendre. A mon arrivée elle me bande les yeux et c’est en me tenant par le sexe, ma “tumeur” comme elle l’appelle, qu’elle m’invite à entrer dans son donjon. Je reste immobile, aveugle, et tremblante pendant que Maîtresse me met mon collier auquel elle relie ma main gauche par une laisse. Me voici pleinement transformée en Julia : petite chienne, propriété de ma Maîtresse. Je me mets à quatre pattes et écoute attentivement ses directives. Devant moi sont disposés divers condiments. La plupart partagent un point commun : leur forme phallique qui me permet aisément de deviner la destination que mon instructrice leur a prévu. Saucisses, carottes courgettes, gingembre et bananes au menu pour la petite Julia. Mais ce n’est pas franchement pour la nourrir. L’objectif annoncé est de lui faire découvrir d’une autre manière son corps. Je coule d’excitation en pensant à cette petite julienne de fruits et légumes et à ce que Maîtresse s’apprête à en faire. Chaque insertion me rapproche toujours plus de ma condition de petite chienne soumise qu’elle a plaisir à dégrader et humilier. Je me suis donc retrouvée fourrée par tous mes orifices d’une diversité de formes, de saveurs, avec une intensité progressive, violée puis étouffée, toujours dans cet ordre. Pour récompenser sa petite Julia qui a su avaler toutes ces petits ersatz de phallus, elle m’autorise à lui lécher les pieds préalablement enduits de banane écrasée. Maîtresse m’enveloppe le visage de crépine de porc, une membrane à la texture visqueuse qui vient se plaquer à chaque profonde inspiration. Ma respiration se fait plus difficile. Je suis allongée sur le dos, à la merci de ma Maîtresse qui reprend d’explorer mon orifice buccal tantôt avec sa main gantée de latex, tantôt avec une banane. Je suis dans tous mes états. Dégradée, humiliée, essoufflée, violée mais heureuse. Heureuse d’être utile à ma Maîtresse qui poursuit ses expériences gastronomiques en enveloppant et ficelant ma petite tumeur qui coule dans un petit bout de crépine. Satisfaite, elle m’indique qu’il est temps de me soulager. Je me saisis de mon petit rôti ficelé et commence à m’astiquer. Je ne sais pas si je vais parvenir à obéir. Je me sens un peu honteuse, toute sale face à cette femme qui me regarde et me juge. Mais un ordre est un ordre. Je me concentre et ma tumeur reprend de grossir. « Regarde moi Julia ». Je suis encore plus honteuse de me masturber dans cet état. Mais en même temps… quel regard ! Il est d’ailleurs encore plus beau que d’habitude. Je parviens à jouir dans mon enveloppe de crépine, après autorisation donnée par Maîtresse. La seule bizarrerie aura été de ne pas avaler ce fluide là.

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