Nettoyage en profondeur

Chaque fois que je retrouve ma Maîtresse, je tente d'anticiper les choses. J'imagine tout un tas de choses qui pourrait se produire. Un peu comme si je souhaitais garder le contrôle d'une relation qui se veut justement l'exact opposé. Maîtresse Blanche est toujours très mystérieuse et se garde bien de me fournir quelque clé que ce soit avant chaque entrevue.

Je me présente à l'heure convenue et découvre Doctoresse Blanche tout sourire. Elle porte sa belle blouse blanche qui recouvre une tenue plus traditionnelle. Mon regard s'attarde à la fois sur son petit pendentif en forme de croix et dans ses yeux. Je pourrais regarder ses yeux indéfiniment. Son regard est si pénétrant que je suis toujours à nu dès les premiers instants. Maîtresse Blanche lit en moi comme si j'étais un petit livre, comme si en un coup d'oeil, Elle avait la capacité de savoir tout ce que j'avais fait lorsque j'étais éloigné d'Elle. Ce sentiment de vulnérabilité, je l'adore. Pour pouvoir soutenir l'intensité de ce regard mes yeux clignent de manière répétée. Je ne contrôle pas cette habitude que mon corps a pris, mais elle me permet de regarder ma Maîtresse dans les yeux et de lui témoigner toute ma soumission.

Maîtresse m'ordonne de monter sur sa table d'auscultation pour vérifier l'état de la puce qu'elle m'a apposé sur le corps la fois précédente puis enfile des gants en latex avant de me donner un médicament à boire. Ma tumeur est déjà au garde à vous et bave honteusement. "On va laver la Julia. Deux ou trois poires qu'il faudra bien conserver Mais avant tout chose, j'ai les pieds las. Ils sont restés enfermés dans mes chaussures toute la journée." Maîtresse s'assoit sur son trône, et claque des doigts pour que je vienne à ses pieds. Je bondis à terre pour ne pas La faire attendre. Elle ôte sa chaussure et me tend Son pied enfermé dans une chaussette bien odorante. Interdiction de pêcher ! Je m'imprègne de l'essence charnelle de ma Maîtresse. Je renifle chaque doigt de pied chaque partie de son pied. Maîtresse retire ses chaussettes pour que je poursuive mon travail. Elle s'amuse à boucher mes narines avec ses doigts de pieds puis m'enfonce ses deux chaussettes dans la bouche - un peu loin, j'ai une sorte de reflux que je parviens à contenir.

 Je suis renvoyée sur la table d'auscultation pour recevoir mes lavements. Une poire, puis deux. Maîtresse me lave de l'intérieur ce qui tend à présager une auscultation profonde à venir. J'en suis toute excitée.

Pour vérifier ma capacité à retenir ce fluide inséré dans mon rectum, Maîtresse me transforme en petite grenouille bondissante. Je m'accroupis et esquisse quelques mouvements typiques du batracien en coassant. Maîtresse croit que je me suis relâchée, je coasse de nouveau pour la rassurer puis l'écoute m'expliquer la sexualité de ces animaux. Je suis toute ouïe et imagine différentes choses qui pourraient mimer la sexualité orgiaque de ces petites bêtes.

Avant de passer à la suite, je suis envoyée relâcher mes fluides mais uniquement au signal envoyé par Maîtresse, au signal électrifiant mes petits testicules grâce au petit collier préalablement attaché. Je m'assois et attends l'autorisation d'ouvrir les vannes. Un petite impulsion et je me relâche. Une petite impulsion, je m'arrête. Tel semble être le code. Je regarde pendant ce temps avec envie le gode ceinture de Maîtresse Blanche sécher sur le bord de la baignoire accompagné de menottes de cheville. Vestiges d'une séance avec un autre soumis? Programme à venir ?

Je suis rappelée par Maîtresse qui a besoin qu'un soumis s'occupe de ses pieds. Cela tombe bien Julia est là, toute propre et prête à servir et à apprendre.

La leçon du jour : lécher soigneusement entre chaque doigt de pied et changer de doigt dès que Maîtresse appuie sur sa sonnette en respectant un ordre défini. Cette petite sonnette je l'aime beaucoup et j'aime à penser qu'elle renforce la soumission des hommes envers les femmes. Toute femme devrait disposer d'un tel instrument pour se faire servir par son compagnon. Dans l'Antre Blanche, je me réjouis de réagir à cet instrument de conditionnement, à cet instrument qui soumet, sans effort de la Maîtresse.

 Dernière partie de ce moment qui restera incontestablement gravé dans ma mémoire : le retour sur la table d'auscultation.

Lors de ma toute première rencontre avec Maîtresse Blanche, j'avais été timidement dépucelée. Jamais auparavant, je n'avais été visitée par derrière. Ce jour là seul un doigt était entré et somme toute difficilement aux dires de Maîtresse : "on est tout étroit dis donc. Il va falloir faire des exercices pour pouvoir accueillir la main de ta Maîtresse". Depuis ce jour j'ai pris ces mots comme un ordre et m'entraine quasi quotidiennement à être plus souple et plus ouverte.

Ce dernier exercice, c'est un quasifist que j'ai subi. La main de Maîtresse est presque dedans. Et Julia de couiner de plus belle de plaisir et de faire plaisir à sa Maîtresse qui n'a jamais caché être une adepte de ces pratiques. Encore quelques efforts et Julia sera enfin apte à réchauffer les mains de sa Maîtresse (Il est temps ! Winter is coming...). Maîtresse m'autorise à me toucher pendant le même temps. J'en profite. Je suis contrainte de rester chaste en son absence. Je pense que j'aurais pu jouir sans me toucher, juste en étant fouillée par Maîtresse. Toujours est il que ce fut un orgasme électrique, Maîtresse m'inondant le sexe de petites impulsions au moment de la délivrance.

J'avale mon petit pus laissé sur la table puis me lève pour nettoyer cette dernière en frottant à l'aide d'un sopalin que je tiens avec ma bouche. Maîtresse se place derrière moi pendant cette tâche ménagère et simule une sodomie par accoups. Mon petit bout, ma tumeur est déjà de nouveau dressée comme un petit soldat au garde à vous.

Je repars totalement chamboulée, avec le sourire aux lèvres. Une nouvelle étape est sur le point d'être franchie.

Je suis une heureuse petite chienne qui se délecte des exercices de soumission imposés par ma Maîtresse. Et surtout ma Maîtresse n'est pas n'importe qui. C'est Maîtresse Blanche. Et s'il y a bien une chose que je sais, c'est que c'est un privilège de lui appartenir.



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