Mécaniquement vôtre


De retour à l'Antre Blanche. Cela faisait quelques semaines que j'attendais patiemment que ma Maîtresse me convoque. L'attente avait déjà été plus longue, mais, allez savoir pourquoi j'étais dans un état de stress fort avant d'entrer.

Maîtresse me tend la main pour que je lui présente mes hommages. Main qui une nouvelle fois se dérobe au moment où ma tête s'en approche. Je suis alors "invitée" a poursuivre mon mouvement vers ses pieds et de les lécher en guise d'accueil. Ce qui est plus humiliant mais qui me mets tout de suite en condition. Julia était un peu endormie, commence à se réveiller puis se déshabille sur ordre de Maîtresse Blanche partie au coeur de l'Antre. Je la rejoins après une première tentative d'entrée puis me place sur mon petit coussin. Je fais la belle pour recevoir mon petit collier et de fait mes mamelles se retrouvent à portée de mains puis à portée de pinces. La douleur est vive. Ma longue absence les aura sans doute un peu endormie elles aussi.

Mais les préparatifs ne sont pas finis. Maîtresse m'envoie alors à la niche. Cela m'habituera davantage à cet espace confiné et sombre et surtout de bien comprendre que Maîtresse peut à sa guise décider de jouer avec moi ou de me faire attendre. J'entre donc sans savoir quand je pourrais en ressortir. Durant ce temps, j'écoute Maîtresse s'affairer. J'entends le bruit de ses talons sur le sol, des bruits de métal, de tuyaux, le bruit caractéristique du gant en latex qui claque sur ses mains puis de pas approchant ma cage. "Je vais te sortir, Julia, mais tu n'a pas le droit de regarder autre chose que le sol". La porte s'ouvre. Je suis saisie par le collier puis emmenée jusqu'à un endroit précis. Je fixe le sol comme ordonné mais Maîtresse n'a pas confiance en moi et me passe une cagoule d'isolation. Je ne vois plus rien du tout et entend beaucoup moins bien. C'est la première fois que je me retrouvais tant coupé du monde. Je sens quelque chose s'approcher de mon arrière train, y entrer, en sortir, y re-rentrer etc... Ce quelque chose est tout petit mais très régulier, impersonnel. Je comprends que j'étrenne la fucking machine de ma Maîtresse. Très belle découverte. Un côté industriel plaisant. Je m'étais déja imaginé aux côtés d'autres soumis, sodomisés et traits par des machines sous le contrôle d'une dominatrice. Un peu comme des vaches dans une étable...

Mais ne divaguons pas. L'intérêt de cette machine c'est qu'elle laisse les mains libres à la domina pour faire subir des tourments supplémentaires au soumis, notamment sous la forme d'une roulette. Je savais Maîtresse Blanche experte dans son maniement mais elle ne m'avait pas tout montré ! En appuyant plus fort que les fois précédentes par exemple, ou en s’attardant sur mes mamelles parfaitement sensibilisées par le port prolongé de pinces. Je couine de plus en plus.

La sodomie et la roulette viendront me ruiner mon orgasme. Orgasme que j'ai pris la liberté d'avoir sans autorisation, ayant la tête ailleurs. Trop d'émotions pour ma petite tête vide...

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