La nuit porte conseil

Depuis le temps que j'en rêvais... 

Enfin Julia a pu passer une nuit aux pieds de sa Maîtresse. Cela serait presque la touche canine finale ! Enfin presque, la vraie touche finale sera lorsque ma tumeur sera complètement neutralisée. Mon entrainement à ce sujet a d'ailleurs commencé lorsque Maîtresse Blanche m'a confié une cage de chasteté à porter en me présentant à elle.

Je m'exerce pendant plusieurs jours auparavant pour m'y habituer. Force est de constater que la cage est beaucoup trop grande. Mais porter une cage de chasteté pour sa Maitresse n'en est pas moins une marque d'appartenance que j'affectionne particulièrement et qui vient parfaitement compléter mon plug anal.

 C'est tout de même un petit événement pour Julia. Sa première session "overnight". J'essaie d'anticiper un peu les choses :

1. Porter son plug en journée pour être bien ouverte, au cas où.

2. Mettre sa cage de chasteté au dernier moment (vu qu'elle est trop grande).

3. Porter sa petite culotte blanche de pucelle.

 Enfin se mettre en route en pensant à ce qu'il se passera une fois arrivée à l'Antre Blanche. J'avais anticipé une séance de petplay pur et je pensais que j'allais passer la nuit dans la niche. Je me suis trompée sur toute la ligne. C'est Nurse Blanche qui m'accueille tout sourire dans une blouse blanche encore jamais vue.

 En présentant mes hommages, je comprends que Maîtresse m'a invitée à une nouvelle séance de régression. Ma tumeur gonfle dans ma cage à l'idée d'être nourrie et prise en charge par une belle nurse. Je m'allonge sur la table d'examen. Nurse Blanche vérifie ma cage, ainsi que mon plug puis après m'avoir talqué l'entrejambe m'enfile 3 couches l'une sur l'autre. "J'espère pour toi que tu a bien fait pipi avant de venir Julia parce que cette nuit l'accès aux toilettes t'est interdit. Si tu veux te soulager ce sera dans tes couches!"

Gloups. Je sais d'avance que ce sera dûr.

Je m'installe sur la table d'examen médical. Nurse me pose un dispositif sur le doigt qui lui permet de contrôler ma tension. Un peu élevée semble-t-il. Mais comment être calme et serein lorsqu'on s'abandonne à ce point à une dominatrice ?

Ce nouveau dispositif a besoin d'être étalonné. Pour ce faire, Nurse réveille mes petites mamelles puis les serre dans deux petites pinces. La douleur est vive comme à chaque fois au début mais s'atténue avec le temps. Ma tension baisse par cet effet ce qui semble amuser Nurse Blanche. En tout cas cela la rend de bonne humeur au vu de son sourire, lorsqu'elle me tend mon premier repas du soir. Un biberon bien rempli. "Ne t'inquiète pas Julia, ce n'est pas du lait de vache cette fois-ci. Tu vas te régaler.", dit elle en m'enfonçant le biberon à la bouche. Je reconnais le goût du nectar de ma Maîtresse qui a servi à diluer la bouillie pour bébé. J'aime de plus en plus ce goût. Pourtant il n'y a que peu de choses plus humiliantes que de boire de l'urine. Et pourtant, je ne rechigne jamais et finis toujours par bien tout boire. Cette fois ci, s'il est plus difficile de boire, c'est tout simplement un problème logistique. La bouillie est trop épaisse pour l'orifice du biberon. Voyant le temps passer, Nurse me retire mes pinces, les pivote de 90 degrés pour qu'elles resserrent davantage mes tétons.

 Ouch ! Là je sais ce que veut dire "torture des seins".

J'essaie tant bien que mal de me concentrer sur mon biberon pour le finir le plus vite possible et libérer mes petites mamelles. Une pince sera retirée lorsqu'il sera vide. Je tête comme une folle jusqu'à entendre ce petit bruit caractéristique indiquant qu'il ne reste plus que de l'air. Ah enfin ! Nurse libère ma mamelle gauche et la stimule pour mettre à profit la sensibilité créée par le petit étau dans lequel elle était enfermée. Une poussée d'endorphine témoigne que je suis un peu entrée dans le subspace. Ma tumeur grossit dans la cage en réaction aux stimulations de ma Maîtresse.

Elle grossit encore plus lorsqu'en évoquant le petit pot de bébé qui constituera la suite de mon repas, elle se saisit d'un tablier noir en PVC qu'elle passe sur sa blouse. Je suis en émoi. Je ne peux m'empêcher de sourire bêtement en réalisant le moment que je suis en train de vivre. Nurse décide de retirer sa blouse pour ne garder que le tablier. Je suis tiraillé entre deux sentiments. La curiosité de vous voir ne portant que ce tablier et la déception de n'avoir que peu profité de cette belle vision, mon fétichisme pour une femme portant un tablier pour protéger sa blouse étant ma principale faiblesse.

 Nurse enfile alors de longs gants noirs pour me nourrir directement à la main. Je suis une petite chienne après tout. Même en stage de régression, pas de couverts pour les animaux ! A chaque fois que vos doigts gantés entrent dans ma bouche, ma tumeur se compresse dans ma cage trop grande. Et cela n'est rien comparé au moment où il a fallu nettoyer vos gants à la bouche. Je suçote chaque doigt l'un après l'autre jusqu'au moment où vous me présenter votre pouce. Un réflexe inné se met en place. Je suce votre doigt comme je suçais le mien étant petit. La thérapie de régression fonctionne à merveille. Je me sens tout petit et prêt à aller au lit.

 Je me couche aux pieds de ma Maîtresse non sans avoir longuement pris soin de ses pieds, en les léchant puis en les massant. Je ressens de plus en plus d'intensité lors de ses moments de vénération. Je ne suis pas du tout expérimenté mais j'espère être à la hauteur de ses attentes à ce sujet.

 La lumière s'éteint. J'ai une envie folle d'uriner mais je rencontre un blocage. Dans ma tête j'ai accepté le fait que je dormirai dans une couche remplie de mon urine mais rien ne sort. Un peu inquiet pour ma vessie et Maîtresse s'étant endormie, je ne peux lui demander la permission de retirer mon plug que je porte depuis de nombreuses heures. Je prends la décision de l'ôter ce qui libère immédiatement un flux continu d'urine dans ma couche. Je m'endors alors paisiblement en reniflant de temps à autre les pieds de ma Maîtresse.

 Au petit matin. Je pars le coeur gros. J'aimerai tellement rester pour m'occuper de servir le petit déjeuner à ma Maîtresse, lui masser les pieds et nettoyer l'Antre Blanche. Mais le devoir professionnel m'appelle et je suis contrainte de m'éclipser le plus discrètement possible en espérant que cette première overnight en appellera d'autres, tant l'expérience fut jouissive.




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