Leçon domestique
Je me saisis d'un premier escarpin afin de le lécher. Après quelques coups de langue, je m'aperçois que je lèche l'intérieur de mon masque de chienne. Il faudra tirer plus la langue pour parvenir à bien nettoyer tous ces souliers.
Maîtresse vient de temps à autre me titiller par quelques coups de cravache afin que j'accélère une cadence bien trop molle à son goût. Je suis tiraillée entre le besoin de bien faire mon travail et l'envie de tout faire en un temps record pour être le plus vite possible à la disposition de ma Maîtresse. Maintes fois dans ma tête, je me dis qu'il serait mieux pour le bien du cuir de ses chaussures de ne pas être attachée. Je serai dans ce cas bien plus efficace. Mais je comprends que cela fait partie de mon apprentissage. Une petite chienne ne pourrait pas être très dégourdie. Julia non plus, donc si elle veut faire honneur au statut généreusement accordé par Maîtresse Blanche.
Au fur et à mesure que se dessine mon inefficacité, les menaces de punition et les encouragements se font entendre. Si je suis rapide, j'aurais le droit d'être promenée au bout d'une laisse reliée à un plug anal. Si je suis lente, je n'aurais pas le droit de toucher ma Maîtresse (donc pas de léchage de pieds) et je subirais à la place des châtiments corporels. Autant dire que j'accélère nettement ma cadence en entendant ces mots. Je ne pense même plus à m'hydrater grâce à la poche à lavement remplie du nectar de Maîtresse Blanche qu'elle m'a installée dans la cage.
Mais mon naturel revient vite au galop. Je suis enfermée dans une cage à la merci de ma Maîtresse que je ne peux m'empêcher d'observer et d'admirer. Je la vois s'occuper à trier ses affaires, sortir quelques instruments que j'aurai peut etre un jour la chance de connaître, enfiler des gants en cuir noir à pois blancs, sortir une cravache pour me fesser en guise d'encouragement à mieux faire mon travail...
Une fois tous ses souliers nettoyés, Maîtresse m'offre la possibilité de cirer les bottes rouge qu'elle porte. J'en profite pour la masser et profiter de cette proximité soudaine bien que toujours enfermée. Je suis proche d'elle mais elle reste presqu'inaccessible. Je ne peux vénérer que ce qu'elle daigne approcher de moi.
Mes tâches finies je suis libérée et invitée à me prosterner en position d'esclave face à elle pour écouter son verdict. Julia fait du bon travail mais est lente. Pas de récompense donc. Maîtresse m'ordonne de secouer la tête continuellement pour acquiescer. Je ressens comme une transe. Je fixe le sol honteuse de ma non performance tout en subissant ses coups de talon laissant quelques marques sur mon corps. Je suis tout de même autorisée à lui baiser les orteils puis à approcher ma tête de sa main tendue sans la toucher avant de repartir forte d'une nouvelle expérience.
Commentaires
Enregistrer un commentaire