Première consultation

J’ai comme une gène qui s'est déclarée ces derniers temps. Une sorte de corps étranger qui grossit, enfle et désenfle régulièrement. Cela m'inquiète. J'appelle naturellement pour prendre rendez-vous pour une consultation auprès de ma Maîtresse. Elle saura inévitablement dresser le bon diagnostic et appliquer dans la foulée les remèdes qui s'imposent.

Je me présente à sa porte. Elle m'attend. Je la retrouve enfin ! Elle est somptueuse comme d'habitude. Elle a revêtu une blouse blanche immaculée ainsi que des bottes rouges. Son sourire un brin sadique illumine son visage. Je coule déjà d'excitation et commence par lui lécher ses bottes comme le ferait naturellement toutes petites chiennes qui se respectent. Pour remercier ma Maîtresse de m'accueillir dans sa clinique, je lui tends un cadeau : un petit plug assorti d'une queue en fourrure. Après avoir ouvert ce modeste présent, Maîtresse m'ordonne de monter sur la table d'examen. Je m'exécute et me retrouve à quatre pattes (quoi de plus normal pour une chienne ?). L'auscultation peut commencer. 

Maîtresse constate une tumeur mal placée et purulente entre mes pattes. Elle vérifie mon état de santé global en premier lieu. Mes réflexes sont bon et mon hygiène acceptable. Mon rythme cardiaque, un peu élevé tend à s'accélérer lorsqu'elle s'occupe de mes mamelles ou de ma tumeur. Elle en profite pour écouter mes gémissements à l'aide de son stéthoscope. 

Prenant bonne note de mes réactions à ses tests, Maîtresse m'indique qu'il faut boucher l'ensemble de mes orifices pour mieux régler ce problème de tumeur. Ma gueule à l'aide d'un bâillon, mes naseaux à l'aide d'un pince-naseaux. Je respire un peu moins bien, mon rythme s'accélère, je coule encore plus. C'est problématique. 

Maîtresse travaille donc mon anus pour pouvoir y insérer ce qui complète Julia, le petit plug de pucelle à fourrure. Rien n'y fait la tumeur de désenfle pas...

Il va pourtant bien falloir y remédier !

Maîtresse m'ordonne donc de procéder à une extraction du pus. J'insère ma tumeur préalablement emmaillotée dans un réceptacle en forme de fessier et commence les va et vient nécessaires. Ma queue se balance en tapant sur mon postérieur. J'ai l'air franchement ridicule. Pour m'humilier davantage, je dois lécher ses bottes en même temps. Mais je ne suis qu'une petite chienne en cours de dressage qui est encore bien incapable de pouvoir faire parfaitement autant de choses. Pour que ma leçon rentre et que j'extirpe mon pus plus rapidement, Maîtresse me fouette. Cela marche mieux sous la contrainte et ma tumeur finit par désenfler. Elle est donc prête pour auscultation. Je nettoie le réceptacle et avale le plus de pus possible que j'ai malencontreusement répandu en déchirant le préservatif. Encore une faute de Julia qui décidément nécessite des séances de dressage plus intenses et plus nombreuses.

Retour sur la table d'examen. Maîtresse entreprend de regarder plus profondément l'intérieur de ma tumeur. A l'aide d'une sonde étroite, elle écarte la fente de ma tumeur et exerce quelque va et vient. Je ne souffre pas mais c'est assez désagréable... pour l'instant car à l'avenir les sondes seront très certainement plus large pour permettre à Maîtresse de pénétrer plus fort l'ensemble de mes orifices.

Vient alors l'heure du diagnostic et des prescriptions. La tumeur doit être contenue dans une cage pour la faire réduire et mon anus doit être écarté davantage pour permettre un autre point de vue.

Je repars avec des instructions strictes que je dois suivre à la lettre d'ici notre prochain rendez-vous.

Pour certaines raisons, le traitement par la cage ne sera pas possible. Il faudra donc à l'avenir que je puisse offrir une voie d'accès plus large à ma Maîtresse. 

Depuis je porte un plug tous les jours, en espérant que le traitement fonctionnera. La tumeur finira bien par céder, de force... ! Seule Maîtresse peut avoir le dernier mot.