Un effet papillon ?


Toute de noir vétue, les yeux noirs mais le sourire de circonstance. Je comprends vite que Maîtresse Blanche a une envie très sadique à assouvir. Si les chaleurs caniculaires m'avaient épargné une telle expérience, je savais bien que je n'y echapperai pas (de nouveau).
A quatre pattes face à elle je me retiens de venir lécher ses bottes comme j'avais l'habitude de le faire. C'est d'ailleurs un protocole qui s'est pris de plein fouet le covid. Auparavant, il s'agissait bien souvent de la première chose à réaliser en entrant dans l'Antre blanche. Je vous avoue que cela me manque terriblement. Au lieu de ça je suis emmené manu militari dans la chambre d'hopital. Sur le lit un simple rouleau de cellophane noir taille XXL.
Maitresse Blanche m'ordonne de rester debout et immobile face à elle tandis qu'elle ajuste mon collier de servitude ainsi qu'un dispositif permettant de recueillir les fluides que ma tumeur pourrait malencontreusement lâcher. Un dispositif en plastique fixé autour de la tumeur, complété par une sorte de culotte. Au bout de cet étui pénien, un long tube relié à une poche que Maitresse me scotche à la cuisse.
Je comprends tout de suite que je vais surement être immobilisé et surement très longtemps.
Maîtresse Blanche commence à envelopper son jouet (un cadeau à envoyer à une consoeur ? Un présent pour un mac qui me forcera à tapiner et à reverser mes gains à ma Maîtresse ?). D'abord les jambes. Ma mobilité réduit au fur et à mesure que Maîtresse Blanche s'évertue de manière arachnéenne à envelopper sa proie avant (j'imagine) de lui infliger quelques tortures.
Je tourne sur moi même pour lui faciliter la tache, obéissant à l'ordre strict qui m'est donné. La tête me tourne. Je pourrais presque perdre l'équilibre au moment où l'intégralité de mon corps, â l'exception de ma tête, ne ressemble plus qu'à une sorte de gros ver de terre luisant et brillant.
Maitresse Blanche ne semble pas encore satisfaite. Il faut dire qu'avec ma force herculéenne je pourrais facilement me libérer de ces entraves de plastique (spoiler : non ). C'est sûrement la raison pour laquelle elle décide de scotcher intégralement mon enveloppe. Et quand je dis scotch , ce n'est pas le petit truc transparent qui colle non. Maitresse Blanche applique de grosses bandes de scotch de marin solidifié par du tissu qui sans certains ciseaux adéquats ne se retire pas.
Plus aucun mouvemenent ne m'est donc autorisé. Je suis à sa merci, désormais allongé sur le lit d'hôpital pour endurer la suite.
Maitresse enveloppe ma tête, libère un espace au niveau de la bouche pour y glisser un petit entonnoir dans lequel quelques filets de sa divine bave viennent m'hydrater, copieusement. J'avale chaque gorgée comme si c'était la dernière. Il faut dire que même totalement immobilisée, je m'assèche à vue d'oeil, tellement je sue dans mon enveloppe qui ne laisse rien passer, sauf peut etre quelques filets de lumière qui me permettent de l'apercevoir enfiler une blouse blanche (ma préférée). Cette promiscuité et cette vision altérée me rassurent et m'empêchent de paniquer alors même que je suis, de nouveau, totalement à sa merci et dependante de son bon vouloir. Je n'ose meme pas imaginer être ainsi laissé plusieurs heures. Ne serait ce quelques minutes d'absence seraient une torture de laquelle je ne sais si je parviendrais à me remettre psychologiquement. Le conditionnement canin sûrement. Ma fidélité à ma Maitresse est telle que je suis comme ces petits roquets qui hurlent à la mort tout le temps où leur maitresse s'est absentée pour faire ses courses ou acheter du pain.
Sa presénce réconfortante n'est cependant pas de tout repos car si ma Maitresse reste auprès de moi c'est surtout pour profiter du gros ver auquel je ressemble. Libérant mes pieds, une séance de chatouilles commence. Et quelle séance. Je ris de bon coeur. Je ne peux plus m'arrêter. De mon entonnoir attaché à la bouche sort une sorte de râle humoristique incontrolable tandis que je me tortille pour tenter d'echapper à une torture de plus en plus insupportable. Les rires se transformeraient presque en pleurs tant je m'épuise physiquement à me débattre et à essayer de sortir vainement des contraintes et de son emprise. C'est peine perdue. Je devine le sourire et la satisfaction qui sont les siens lorsque s'arrête cette longue sollicitation. Je sue encore plus. J'ai l'impression de baigner dans un jus de sueur mouate et chaud, impression accentuée par une envie irrépressible de faire un gros pipi. J'essaye de me retenir mais la tête occupée à endurer les chatouilles de ma Maîtresse, je finis par lacher les vannes dans un grand éclat de rire. Le liquide presque brûlant vient remplir la petite poche scotchée à ma cuisse. Je ne saurais dire si sa contenance sera suffisante tant je ne peux interrompre ce flux continu. Et tant ma sueur collée à ma peau enveloppée ne me permet pas de distinguer si finalement je ne baignerai pas également dans ma pisse. Je me sens crasseux et déshydraté. Maitresse Blanche place alors un magic wand sur ma tumeur puis tout en m'abreuvant et en me torturant les mamelles vient me gratifier d'un orgasme piquant humiliant mais tant réconfortant.
Je me sais crasseuse et je suis on ne peut plus honteux lorsqu'à l'aide de ciseaux, elle défait ma chrysalyde qui aurait du me transformer en joli papillon mais qui au lieu de ça découvre une petite chienne trempée, puante et, on peut le dire dégueulasse. Aucun ordre spécifique ne m'est donné à ce moment et pourtant je me retrouve à spontanément me saisir de ma petite poche d'urine, l'approcher de ma bouche et en avaler tout le contenu sous l'oeil ravi et satisfait de ma Maîtresse qui a su me laver le cerveau pour faire de moi une petite crasseuse obéissante et avenante, docile et soumise.
Je mesure en repartant que mon dressage est exigeant et que Maîtresse Blanche me force à pousser toujours un peu plus loin mes limites. Je suis persuadé que de telles immobilisations seront rééditées et qu'elles seront pour moi l'occasion d'embrasser la plénitude de ma soumission.

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