Julietta, bonne à tout faire




“Julietta". C'est la première fois que Maîtresse Blanche m'appelle ainsi. Non par affection, mais plutôt comme un premier indice de ce qui m'attend. En voyant l'uniforme de bonniche qu'elle me tend, je comprends vite que de nombreuses tâches ménagères sont au programme. J'enfile immédiatement ma tenue obéissant à l'ordre ferme de ma Maîtresse qui me noue un petit tablier autour de la taille puis ajuste ma petite coiffe. Je me sens jolie. Je ferais bien une révérence si on m'avait appris à le faire correctement.

"A quatre pattes, Julietta" dit-elle en claquant des doigts, me ramenant irrémédiablement à mon statut de chienne. Maîtresse Blanche soulève l'arrière de ma blouse, enfile un gant en latex et pénètre d'un doigt mon fondement. "Une bonne soubrette Julietta, c'est une soubrette bien dilatée. Tu porteras des plugs de plus en plus gros au fur et à mesure de la journée. Et peut être que tu auras le droit d'être prise si je suis satisfaite de ton travail."

Cette pression de ce pourtant tout petit plug et ces mots me plongent dans un abîme. La simple pensée d'avoir l'honneur de subir les coups de boutoir de Maîtresse Blanche est une extase en soi. Je vais tâcher d'être le plus efficace que possible.

Mais avant que les premiers ordres ménagers me soient donnés, Maîtresse me montre les divers instruments de torture avec lesquels je vais devoir travailler. A commencer par une cage de chasteté. Mais pas n'importe quelle cage. Une cage en forme de petit tuyau au bout duquel de petites vis pointues peuvent être placées puis resserrées. Je compte 6 orifices encore nus. "Chaque fois que tu feras une bêtise ou si j'estime que ton travail est imparfait ou trop lent, j'ajouterai une vis, Julietta". Une petite preuve par l'exemple finit de me convaincre de l'absolue nécessité du jour : être une parfaite petite soubrette malgré mon manque d'expérience.

 

Pour être cette parfaite soubrette, il faut d'abord avoir le cul rougi. Maîtresse pousse un peu sur mon plug puis commence les exercices. Une claque sur la fesse gauche. Une claque sur la fesse droite. Puis sur la gauche, puis sur la droite et ainsi de suite jusqu'à ce qu'une simple caresse devienne une douleur.

 

 

Ma tumeur, toute étriquée mais toute excitée, tente de sortir de sa cage en grossissant.

Les travaux commencent. Je me sentirai presqu'être une fée du logis. J'époussette, je dépoussière consciencieusement chaque meuble, chaque objet tout en essayant d'être le plus rapide possible. J'ai même une petite chanson bien connue dans la tête - avec quelques corrections d'usage.

"Souffrir en travaillant,

Et le balai parait léger si vous pouvez souffrir

Frottez en frissonnant, mmhmm mmhmm mmhmm

Que ça va vite quand la cage de chasteté vous aide à travailler..."

Peut-être un peu trop vite. Un mouvement de trop : mon plug décide de sortir. C'est donc l'heure de se changer et de passer à la taille supérieure. J'accueille ce nouveau plug avec plaisir. Julietta est une jolie soubrette qui doit être dilatée au mieux pour pouvoir prendre tout ce que Maîtresse Blanche aura envie de me donner.

Mais c'était tout de même une bêtise. Une première vis vient mordre ma petite tumeur qui grossit soudainement, amplifiant davantage la douleur. Je gémis, ce qui me vaut un resserrage de la vis. La tumeur grossit encore plus...

"Allez remets toi au travail petite souillon." Je rougis de honte en entendant ces mots tout en reprenant mon activité rendue encore plus difficile avec les menottes de pouces. Je me penche pour frotter le canapé. Maîtresse Blanche me regarde et comme un félin tourne autour de sa proie, passe derrière elle avant de la saisir par les hanches puis de simuler une sodomie.

 Soubrette lubrique, Julietta tente tant bien que mal de continuer de dépoussiérer mais ressent un tel plaisir d'être ainsi secouée qu’elle se laisse emporter par ses pensées. La machine à fantasmes tourne à plein régimes. Je m'imagine prise dans cette position par le gode ceinture de Maîtresse Blanche, récompense ultime qui me serait accordée en cas de bons services… Une grosse fessée vient me rappeler à l’ordre. Chaque mouvement de brosse est ponctué, en rythme par une fessée de Maîtresse Blanche. Si j’accélère mes mouvements, elle aussi, si je suis plus lente, les fessées sont plus lourdes. Que choisir ? L’inconfort de tapes légères mais régulières et placées au même endroit, ou la douleur forte ? Je n’ai pas le choix de toutes façons.

 Mes tâches ménagères se terminent, le cul bien endolori et « prêt à usage ». Je regarde avec délectation Maîtresse prendre de grands gants, assez rustiques voire industriels, qui semblent servir au bétail. Elle m’emmène dans la GNC, me place en position pour venir me fouiller. À peine le plug remplacé par les doigts de Maîtresse Blanche, ma tumeur refait des siennes en s’élargissant et changeant de couleur. Amusée, Maîtresse Blanche vient l’exciter davantage pour voir si elle réussirait à sortir malgré la cage, malgré les vis qui sont désormais toutes installées.

 J’ai eu la preuve de mon masochisme, comme s’il était besoin de le prouver encore. Je ne saurai affirmer ici que j’aime la douleur, mais ma tumeur affirme toujours plus le contraire. Plus les vis de ma cages sont resserrées, plus elle grossit d’excitation, m’apportant plus de douleur. Comme un cercle vicieux. Moins les vis sont resserrées, moins je souffre. Ma tumeur réduit immédiatement. « Mais Julia, c’est de ta faute si tu souffres. Il suffit de débander et tu auras plus de place ». Plus facile à dire qu’à faire, lorsque votre Maîtresse vous excite avec deux doigts gantés jusqu’à l’orgasme, ruiné bien évidemment et immédiatement englouti.

 

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