Julia, chimère masochiste

Maîtresse Blanche, tout de noir et de cuir vétue... Ce n'est jamais très bon signe pour Julia. Soit une faute à été commise et une punition s'impose. Soit Maîtresse est d'humeur sadique et a besoin de martyriser sa petite chienne. A peine arrivée dans l'Antre Blanche, je suis plaquée contre le sol pour mieux répondre à l'ordre de lécher ses superbes cuissardes. L'instant est très bref. Maîtresse dérobe ses pieds de ma petite langue affamée. Mais je reste immobile face contre terre dans l'attente des ordres de ma Maîtresse. Il peut m'arriver encore de prendre des initiatives mais globalement je sais que Maîtresse Blanche attend principalement une soumission et une obéissance totale. C'est la raison pour laquelle, je ne bouge pas d'un seul millimètre tandis qu'elle écrase mes petites pattes avant. Belle douleur. Ma respiration s'accélère mais je savoure d'être aux pieds de ma déesse et de combler ses pulsions sadiques, nourrisant par là même mes pulsions masochistes.

 

Maîtresse Blanche me passe mon collier de servitude, m'invite à me déshabiller puis à la suivre pour une séance atypique. Une de ces séances de façonnage de la Julia. Une de celles qui me chamboulent toujours autant.

Je retiens deux idées qui sont régulièrement rappelées lors de nos séances. D'abord le côté animal et la transformation de Julia qui au gré des envies de sa Maîtresse se retrouve être une chienne, une otarie, une petite truie. Ensuite (ou avant, mais l'ordre n'est pas important) la neutralisation de ma petite tumeur qui coule. C'est ce dernier point qui retient davantage l'attention de Maîtresse Blanche qui n'est jamais en panne d'idées ou d'expériences, médicales ou non, pour remédier à l'existence de cette petite chose qui enfle ou désenfle selon les situations. Le projet du jour : transformer Julia en une chimère. La restreindre dans ses mouvements à l'aide de sangles et le forcer à se déplacer sur ses coudes et genoux. Je tends mes petites pattes pour lui faciliter la tâche. Chaque sangle bien serrée me contraint davantage. Deux d'entre elles passent au niveau de mon entrejambe, serrant ainsi ma petite tumeur qui gonfle encore plus.

 

Une fois bien ficelée, je suis invitée à faire un tour dans le dongeon. Chaque "pas" est une torture. Mes coudes me brulent et une des fermetures des sangles vient mordre ma tumeur. Je réussis juste à faire le tour d'une chaise avant de m'effondrer de fatigue et de douleur. Visiblement, un peu d'exercice ne fera pas de mal à cette pauvre petite Julia qui, après avoir parcouru quelques petits mètres semble à bout.

Maîtresse Blanche me laisse alors gisant sur le sol et vient chatouiller ce petit corps fatigué pour le réveiller et le stimuler. Elle découvre ce faisant plusieurs choses à commencer par les zones sensibles de la petite Julia (les côtes et les dessous de bras principalement) qui se tord de rire chaque fois que les doigts de Maîtresse Blanche viennent effleurer ces zones. Mais c'est principalement les effets des chatouilles qui retiennent son attention : la réduction de la tumeur. Quelle trouvaille inattendue ! Voilà un remède à utiliser à l'avenir, notamment lorsqu'il sera question de cage de chasteté (il semblerait que vous n'ayez pas abandonné l'idée de me poser cette cage pointue avec sonde...).

Jouant de cette faiblesse et de cette fébrilité, Maîtresse Blanche me prouve par l'exemple mon masochisme inné. Lorsqu'elle me chatouille, je ris et ma tumeur réduit. Lorsqu'elle me pince les seins ou me torture les testicules, je couine et ma tumeur enfle. Je prends donc davantage de plaisir lorsque je couine ou lorsque je suis autorisée à humer ses chaussettes odorantes. CQFD...

Accentuant ces contradictions, Maîtresse Blanche s'amuse de ces vulnérabilités en me chatouillant tout en appuyant sur mes testicules ou en pressant son talon sur mes tetons. Et Julia qui ne parvient plus à suivre face à cette inventivité sadique...

Pour finir d'achever une tumeur qui ne sait plus ce qu'elle peut ou doit faire, Maîtresse Blanche commence à la stimuler avec interdiction de jouir. Je suis poussé dans mes retranchements, à quelques mouvements de l'orgasme, qui brutalement s'interrompent. Maîtresse Blanche me raccompagne vers la sortie, me prend dans ses bras et finalise en beauté le fort contraste auquel je fus soumis lors cette séance ô combien mémorable et enrichissante. Ma petite tumeur toute rhabillée est excitée puis brutalisée puis de nouveau excitée puis encore brutalisée, pendant que Julia est calinée par sa Maîtresse. Je garde encore aujourd'hui un souvenir fort de toutes ces sensations qui sont l'illustration parfaite de la relation qui m'unit à ma Maîtresse.



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