Bon débarras

Je l'entends tinter au loin. C'est le bruit de ma médaille sur mon collier. La porte s'ouvre. Maîtresse Blanche me regarde, tout sourire, en agitant ce petit cercle de métal qui bientôt viendra entourer mon cou. Julia, toute excitée d'être de nouveau aux pieds de sa Maîtresse, se cambre sur ses pattes arrières, prête à bondir pour lui lêcher les pieds, dès qu'elle sera invitée à entrer.

 J'ai été convoquée à la clinique de Doctoresse Blanche qui tente de trouver un remède pérenne à cette malformation purulente logée entre mes jambes. Le traitement pouvant être douloureux, Elle m'attache à fauteuil roulant dont Elle à récemment fait l'acquisition. Je me débats pour essayer de garder une forme de liberté mais c'est peine perdue. Je ne fais pas le poids face à la volonté de Maîtresse Blanche de trouver coûte que coûte un remède pour sa petite chienne. Elle pousse le fauteuil vers la sortie. "On va faire un tour Julia ?", me dit-elle d'un ton sérieux. Des sentiments contraires se bousculent dans ma tête. Tout à la fois effrayée par cette idée et excitée par un fantasme réel d'une promenade humiliante au grand air, je ne peux être certaine que les actes ne suivront pas ces paroles.

 Le lâcher prise n'en demeure pas moins total lorsque Doctoresse Blanche décide de me priver de la vue et de me placer deux petites pinces pour augmenter les mamelles. "Pour patienter...",dit-elle alors que je l'entends s'affairer pour préparer la suite. Des bruits de métal principalement. Des bruits de torture incontestablement. Un premier ustensile vient me bloquer la bouche. Maîtresse Blanche pose un écarteur buccal et progressivement ouvre ma bouche, par acoups. Immobilisée, aveuglée, baillonée, je suis à son entière disposition. Et ma tumeur, objet de sa recherche, prête à subir l'examen du jour.

Je sens quelque chose venir se poser dessus puis une forme de gène au niveau du prépuce. Maîtresse me rend la vue pour que je puisse constater que mon uretre est écarté par deux tiges de métal. Un petit mouvement de sa part, et le trou se fait plus gros. Peut être qu'en insistant, cette tumeur ne deviendra plus qu'un trou...

Maîtresse Blanche est de nature persévérante. Cette tumeur ne saurait lui résister et la solution pour la réduire à néant existe. Il suffit de trouver la bonne méthode. Des exercices de sondes sont nécessaires pour pouvoir une prochaine fois contraindre la tumeur dans une cage de torture avec sonde intégrée.

 Lorsqu'Elle me présente cet objet, je meurs d'envie de la porter pour Elle. Que cela soit douloureux m'est bien égal... le plaisir de voir son sourire de satisfaction en agitant ce petit objet devant mes yeux est le plus important. J'en bave même d'envie. Enfin, je bave tout court, ne pouvant fermer la bouche du fait de l'écarteur buccal. Maîtresse Blanche, toujours attentionnée pour ces soumis, me penche la tête en arrière pour pouvoir m'abreuver en me crachant de l'eau directement dans la bouche. Quelques filets de sa propre salive viennent terminer cette hydratation forcée. Ma tumeur se remet à grossir, ce qui n'est pas du goût de la doctoresse qui, sous l'effet de la déception de voir encore son traitement échouer, retire les pinces qui ornaient mes mamelles pour les torturer. Je ressens une forte douleur mais tente de rester silencieuse. Cette punition est amplement méritée. Pour autant difficile de camoufler ma honte et mes cris de douleurs avec un écarteur buccal... Au moment d'écrire ces lignes je ressens encore les doigts de Maîtresse pressant ces petites choses inutiles de mon torse, tant la punition fut intense.

 Pour atténuer ces cris, Maîtresse Blanche enfonce un gode au fond de ma gorge. Je suce comme la petite chienne que je suis. Des bruits de plaisir viennent immédiatement remplacer les cris. Cette sensation de viol de la bouche est toujours très intense. Je pense qu'un jour je parviendrai à jouir uniquement comme cela, sous l'effet invasif de ses instruments phalliques.

 Coupant court à ce moment, Maîtresse Blanche m'indique qu'elle s'est lassée des échecs successifs de neutralisation de ma tumeur. "Qu'est ce qu'on fait de petites chiennes dont on a plus besoin Julia ? Eh bien on s'en débarrasse." Poussée vers la sortie, je suis emmenée vers une baignoire remplie à ras bord. "Mais le meilleur moyen, et le plus humain, c'est de les noyer définitivement". Je suis livide. Est-ce vraiment la fin ? Maîtresse m'enfonce la tête sous l'eau et m'y maintient de force. J'ai beau me débattre rien n'y fait. Je me dis au fond de moi que je ne peux que me résigner à accepter ce triste sort...jusqu'à ce que son étreinte s'interrompt me laissant prendre une grande respiration.

 Est-ce de la pitié soudaine pour Julia ? Nul ne le sait. En tout cas pas moi, mais il semble que j'aie encore une chance de pouvoir servir ma Maîtresse. Je me rue alors sur ses pieds pour les lui lécher goulument, lui témoigner ma gratitude et pour tenter d'avoir l'autorisation de rester sa chose, son jouet, sa chienne.



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