Thérapie par les fluides

Chaque fois que je suis à la porte de ma Maîtresse, je m’imagine moultes choses, et tente naïvement de savoir quelle est la tenue qu’elle a décidé de porter pour cette nouvelle séance d’éducation. Non seulement car généralement, cela me donne quelques maigres indices pour la suite, mais également car en tant que fétichiste et grand admirateur de ma Maîtresse, c’est toujours un plaisir que de la découvrir toute apprêtée.

Cette nouvelle entrée en matière, je la verrais encore longtemps dans ma petite tête, éternellement même sans doute, tant je mesure à quel point elle constitue une récompense quasi-ultime que Maîtresse Blanche m’accorde.

Cela faisait de nombreuses heures que je me baladais dans les environs et j’étais loin de me douter que toute l’énergie que je dépensais avant même d’arriver serait à ce point récompensée.

Maîtresse Blanche porte une blouse blanche de nurse qui s’arrête juste au niveau de ses longues bottes vernies. L’effet sur mon cerveau et ma tumeur est immédiat. Je me prosterne comme il se doit, réfrénant l’envie absolue de me ruer à lécher ces bottes que j’aime par dessus tout et qui brillent d’un Je suis formatée pour être une petite chienne sage et si je prends de temps à autres quelques initiatives, je me garde bien de tout écart pour éviter d’endurer des punitions à répétition.

Emmené dans la salle d’auscultation, je me retrouve très rapidement installée sur la table gynécologique, tandis que Maîtresse Blanche me montre fièrement du doigt le badge qu’elle a agrafé à sa blouse : « Urologie » (je sais que ce n’est pas le terme exact, mais ce début de séance m’a tellement bouleversé que mon cerveau était déjà en mode déconnexion totale). A priori une séance de fluides. Je suis aux anges. Cela fait une éternité que je n’ai pas été gavé par ma Maîtresse. Or j’aime leur côté froidement invasif, cette sensation de remplissage et d’étouffement qui me donne l’impression d’être possédé jusque dans mon for intérieur.

Pour que le tableau soit complet et que mon cerveau finisse de griller totalement, Maîtresse Blanche après m’avoir solidement attaché à la chaise gynécologique, enfile deux longs gants de latex blanc et noue un tablier rouge par dessus sa blouse. La suite risque d’éclabousser manifestement. Je ne parviens pas à écarter mon regard en la regardant ainsi se préparer. L’uniforme qu’elle est en train de compléter sous mes yeux ébahis, est pour moi un synonyme de toute puissance et d’autorité. Ma soumission, à ce moment précis, est telle que toutes mes limites peuvent sauter. Je ne suis animé que par l’envie d’obéir. Et Maîtresse Blanche le sait et le voit encore plus lorsqu’elle me présente une de ses nouvelles poires à lavement. Une poire très conséquente, munie d’une canule qui ressemble à s’y méprendre avec un gode qu’elle enfile progressivement au fond de mes petites fesses. Mais contrairement à d’habitude, la poire ne gicle pas immédiatement son contenu froid. Au contraire, sa spécificité se résume justement à permettre au patient de mieux comprendre l’effet d’une sodomie. Les vas et viens débutent et s’intensifient jusqu’à éjaculation finale. Je suis dans un état d’excitation rarement atteint et ressens ce faisant un orgasme anal long, puissant et humiliant. Je regarde ma Maîtresse dans les yeux pour tenter de lui montrer toute ma gratitude mais également l’épuisement qui m’anime. Déjà éreintée par cette entrée en matière, je subis de nouveau une nouvelle rasade encore plus intense, plus ferme et qui aurait presque pu avoir un effet sur le petit pu que ma tumeur aime lâcher de temps en temps.

La séance de fluide ne s’interrompt pourtant pas à ce stade. Maîtresse Blanche m’ordonne de m’allonger sur le sol puis positionne juste au-dessus de ma tête une chaise percée à laquelle elle me fixe solidement à l’aide d’une bande de scotch, pour bien recevoir ce qu’elle viendra y verser. C’est ma seule vision possible. Par ce trou. J’ai clairement l’impression d’être une fosse sceptique, au fond des toilettes, Maîtresse Blanche ayant recouvert les côtés de cette chaise de serviettes occultantes (quelle idée merveilleuse). Je me sens totalement hors de l’espace dans lequel je me trouve. Quelques crachats viennent de temps à autre tomber dans cette cuvette. Je tends la bouche pour être sûr de bien tous les avaler et ne pas salir la GNC. Maîtresse Blanche finit par s’asseoir sur cette chaise puis m’offre une douche dorée mémorable tout en appliquant son vibromasseur sur ma tumeur qui finira après autorisation à se libérer de son pus tandis que je bois l’essence de ma Maîtresse. Rarement un orgasme aura été autant ruiné à la GNC me concernant. Rarement, j’aurais autant ressenti une plénitude aussi forte. Cette récompense que ma Maîtresse m’a offerte, je la chérirai éternellement. Et je continuerais inlassablement à témoigner ma soumission à Maîtresse Blanche et à poursuivre mes efforts pour être le parfait petit jouet qu’elle aime tourmenter.

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