Humiliante transformation



Je suis en retard. Ce qui n’est pas forcément une bonne idée. Ou au contraire, si l’on souhaite recevoir une punition. Qu’elle soit physique ou non d’ailleurs. Mais là n’est pas mon intention. Je déteste par-dessus tout faire patienter ma Maîtresse. Mon credo, en tant que soumis, est d’être à son entière disposition . Cela signifie que je dois être à ses pieds au moindre claquement de doigts. Et par conséquent, être en retard signifie ne pas être à sa disposition. C’est donc une nouvelle fois penaude que je frappe à sa porte. Maîtresse Blanche a profité de mon retard pour faire ses exercices sportifs matinaux plus longtemps. Elle m’envoie immédiatement m’occuper de tâches ménagères pour bien signifier que je dois attendre qu’elle soit prête et non l’inverse. Je ne m’étendrai pas davantage sur ce qui est depuis quelques temps devenu le rituel : faire la vaisselle, passer l’aspirateur et la serpillère. Ce sont des tâches devenues naturelles. Je ne vais pas dire que c’est ce qui m’attire le plus dans les relations de domination/soumission mais si tel est le plaisir de ma Maitresse, alors je m’exécute tout naturellement. Ce qui me plaît en revanche, c'est les petites blouses de soubrette qu’elle me fait porter durant ce temps. Ce qui me plaît également c’est de me mettre en position d’attente, lorsque ma tâche achevée, je me positionne dos au mur, mains le long du corps, ou derrière le dos, le regard vers le sol, prête à exécuter une nouvelle tâche. 

 

“A genoux Julia”, m’ordonne Maîtresse Blanche. Elle me passe mon collier de servitude puis se baisse pour présenter ses aisselles à ma hauteur. “Lèche”. Un premier coup de langue. Je nettoie toute sa sueur à grands coups de langue. Mais, petite comme je suis, ses aisselles sont presque inaccessibles. Je me redresse et me cambre, en tirant la langue le plus possible pour répondre à cet ordre. Sa sueur est salée et odorante, je veux l’en débarrasser le plus vite possible, sans effort de sa part. A chaque fois que ma langue est sur le point d’atteindre son but, Maîtresse se relève et dérobe ses aisselles. Julia va devoir faire de plus grands efforts pour réussir à correctement obéir. Je procède donc par à coups pour parvenir à bien nettoyer son corps. Un honneur qui m’est fait. Approcher ainsi le corps parfait de ma déesse qui se plaît à me dégrader n’est pas sans conséquence sur ma petite tumeur. 

Puis d'un signe de la main, Maîtresse Blanche m'ordonne de m'approcher d'Elle. "Une bonne soubrette Julia, c'est une soubrette qui fait consciencieusement et silencieusement son travail de souillon, mais c'est aussi une soubrette bien dilatée pour être prise par sa Maîtresse. Allez tends moi tes petites fesses." Je me penche alors vers l'avant, tandis que Maîtresse Blanche relève le bas de ma blouse et m'enfonce un petit plug de pucelle. Son doigt puis ce plug froid. Aucune échappatoire possible. Si tant est que je voudrais m'échapper de ma condition de soumis de Maîtresse Blanche. C'est à mille lieues d'être le cas. La sentir de l'intérieur et porter ce plug est un délice, pour Julia petite souillon un peut slut sur les bords.

Maîtresse Blanche a encore du travail, des mails à traiter notamment. Je me place donc à ses pieds, en boule, cambrée du mieux que je peux pour lui servir spontanément de repose pieds le temps qu'il faudra. Cette position pourtant douloureuse et inconfortable est une position enviable. Elle affirme d'autant plus la relation dominant/dominé. Le soumis n'est alors qu'un meuble, un repose pieds qui donne son inconfort pour soulager sa Maîtresse. Je garde cette position jusqu'à ce que Maîtresse Blanche décide de passer aux choses sérieuses et féminiser encore plus la petite Julia qui court chercher ses accessoires gardés précieusement dans une petite boîte. Je chausse mes escarpins à plumes, et me mets à genoux. Maitresse me fait porter pour l'occasion un boa à plumes ainsi qu'une casquette puis m'applique généreusement du rouge à lèvres avant de me demander de faire la catin devant son objectif. Je prends la pose. Je m'imagine tantôt mystérieuse tantôt suggestive. Princesse Roulietta: mon nom de scène. Pour récompenser ma prestation, Maîtresse Blanche me tend une tétine en forme de pénis. "Suce petite chienne, suce bien pour ta Maitresse". J'empale ma bouche sur ce petit phallus régressif, excitée par la scène. Maitresse m'a bien formatée, quoi qu'elle présente à ma bouche et quel que soit l'endroit où cette chose a pu traîner auparavant je suce comme le petit toutou bien obéissant qu'elle a fait de moi.

 

L'heure du déjeuner approche. Maîtresse Blanche se sert une belle assiette de légumes puis remplit mon écuelle des restes de bouillon et la place devant moi avant de l'enrichir de son nectar. J'attends face à mon repas en l'attente de son autorisation. "Tu peux manger Julia" me dit-elle après avoir craché dans mon écuelle. Je me précipite pour laper mon repas en évitant soigneusement d'en mettre partout. Je ne sais plus qui je suis. Une sissy ? Une chienne? Le mélange des genres est totalement déconcertant. Je suis une forme hybride et je n'arrive pas à adapter mon comportement ne sachant précisément quels sont les projets ou les attentes de ma Maîtresse. Aussi, je me concentre simplement sur la réalisation de mon injonction. Finir le plus proprement possible mon repas avant de me mettre en position d'attente, tétine phallique en bouche.

Maîtresse finit son repas puis me tend un nouveau plug que j'insère dans mes fesses comme une grande. Je le reconnais. C'est un plug un peu plus large, relié à une petite chaîne et qui pèse son poids. Il entre très facilement mais je sens cette lourdeur et pressent ce qui finira par arriver. Il tombe. Il faut donc le remettre régulièrement à sa place en appuyant bien dessus, ce qui n'est pas sans m'exciter. 

Nous montons dans la salle d'opération secrète pour aller chercher moults accessoires qui viendront enrichir le nouvel espace que Maîtresse Blanche est en train de créer et au sein duquel j'ai le plaisir de retrouver la table d'opération qui trônait fièrement dans l'Antre Blanche à une autre époque. Quelques souvenirs de tortures anales ou génitales me rappellent à quel point j'adore cette table et lorsque Maîtresse Blanche m'y attache après m'avoir mis à nu, je suis déjà impatiente de vivre de nouveau de belles expériences, enfin d'en être le sujet. Être immobilisée, sanglée et menottée à cette table, c'est être à la disposition de ma Maîtresse et lui permettre de réaliser sereinement toutes les différentes opérations de transformation qu'elle entend mener sur sa petite chienne. Elle se saisit d'une roue de wartenberg puis commence à dessiner sur mon corps. Je lâche quelques cris vite étouffés par Maîtresse. "Chut Julia. Ne fais pas tant de bruit. Pense aux voisins, voyons. Ah, il faut tout leur dire à ces petites chiennes que j'attache à ma table." Je maintiens mes cris dans mon for intérieur en espérant que Maîtresse Blanche ira chercher un bâillon boule dans ses affaires pour s'assurer de mon silence et étouffer plus efficacement mes cris qui pourraient finir par vraiment la déranger. 

Maîtresse s'émerveille de l'œuvre d'art qu'elle vient de dessiner sur mon corps. "Double face" s'écrie-t-elle en riant. A y regarder de plus près, effectivement mon corps est devenu rouge par l'effet de la roue, mais uniquement d'un côté. Il reste à espérer qu'elle ne poursuive pas cette expérience en me plongeant la moitié du visage dans de l'acide comme ce fut le cas pour un certain super vilain. Mais cela réveille tout de même une envie semble-t-il, à voir son œil brillant. 

Je perçois toujours lorsque Maîtresse Blanche a soudainement une idée sadique à mon endroit. Je ne sais juste jamais quelle forme cela peut avoir.

Elle me libère et jette face à moi quelques instruments. "Va faire chauffer de l'eau. Remplis une bassine puis reviens prendre soin des mes pieds."

Je vais avoir la chance non seulement de pouvoir prendre soin de ses pieds, ce qui est un plaisir régulier, mais en plus je vais pouvoir apprendre à le faire dans les règles de l'art ! 

Maîtresse m'enseigne l'utilité de chaque instrument que j'applique consciencieusement sur ces magnifiques pieds baignant dans l'eau chaude qui se remplit ainsi de petites peaux mortes. Une fois mon travail terminé je me remets en position d'attente.

"Julia, tu as fait du bon travail aujourd'hui. Je vais te récompenser. Tu as 10 secondes pour éjaculer dans la bassine." Je commence tout de suite à me masturber en la regardant amorcer le décompte. Arrivé à zéro, je jouis. Comme sur commande. Comme la petite chienne impuissante que Maîtresse Blanche a fait de moi mais qui dans sa bonté m'autorise parfois cette libération. Satisfaite, elle me plonge la tête dans la bassine puis la maintient immergée avec ses pieds. Je lutte pour sortir mais elle est bien trop forte. En guise de conclusion et pour m'épargner une souffrance décidément trop forte pour moi, Maîtresse Blanche me congédie. "Allez Julia va-t-en maintenant j'ai d'autres choses à faire. On reprendra plus tard le travail de création de Roulietta. Ma petite Roulietta”.

 

 

 

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