Le chat, la souris et le mille-pattes

Une porte s'ouvre. Non pas tant vers l'inconnu mais vers le flou. Une nouvelle séance d'éducation par Maîtresse Blanche me donne toujours cette impression. Ne pas savoir ce qui vous attend et se donner corps et âme en pleine conscience de cette ignorance reste et sera toujours un aspect du BDSM dont je me délecte.


Mon inquiétude est encore plus grande cette fois ci, ayant été conviée à une séance de dressage collectif. Mon expérience en la matière est encore à ce jour très limitée mais de par ma nature curieuse lorsque Maîtresse Blanche m'a proposé de faire ma connaissance de son soumis Adrien, je n'ai pas réfléchi longuement avant de saisir cette opportunité de nouvelles découvertes et d'apprentissage.


Une porte s'ouvre. Nurse Blanche est sublime portant soutien-gorge et porte jarretelles de qualité sous sa blouse, soulignant dès le départ l'inaccessible. Le pourquoi je me damnerais pour avoir simplement le plaisir de la regarder.


Adrien est déjà arrivé et attend patiemment dans la cage de la Justice Room que commencent les hostilités communes après avoir subi une auscultation piquante.


Je le rejoins nu comme un ver, profitant encore de ma mobilité. Je suis somme toute assez intimidé par le côté assez solennel de l'annonce de ma Maîtresse qui nous tend à chacun deux poires à lavement. L'objectif : se nettoyer mutuellement en cas de jeux plus invasifs à venir. Maîtresse Blanche tire à pile ou face. Et me voici désigné pour subir mon lavement en premier. Je me place face à la cage dans laquelle Adrien est enfermé et lui présente mon postérieur face à sa tête.


Je ne saurais dire à quoi cela est lié mais, mon anus ne veut pas s'ouvrir. Trop de poils ? Surement. Trop de pression ? On peut l'imaginer. Un peu de honte ? Certainement. J’écarte mes fesses afin d’accélérer un processus qui commence à se fait long pour notre Maîtresse et aider ce pauvre Adrien bien gêné de n’avoir pour perspective que la lune poilue que je lui offre. La poire finit donc tant bien que mal par entrer et Adrien de presser dessus pour me nettoyer comme il se doit.


A mon tour de me mettre dans la peau de l’infirmier nettoyant. Je me saisis de la poire que me tend Maîtresse Blanche et l’enfile au fond de l’anus de mon compère. Il faut noter que je ne rencontre aucune résistance et parviens à glisser la canule sans difficulté au fond de son anus.


C’est donc propres, nettoyés et humiliés que nous nous retrouvons face à Maîtresse Blanche qui pour la suite des hostilités commence par nous équiper. Une pince par têton pour chacun d’entre nous et des petites mitaines pour Julia. Maîtresse Blanche m’installe alors sur le banc de punition de la Justice Room face à Adrien pour que nous écoutions le plus religieusement possible les consignes à suivre à la lettre. Adrien dans le rôle du soumis passif doit simplement endurer la torture que je dois lui infliger en titillant les pinces reliées à ses têtons, pendant que Maîtresse Blanche me fesse copieusement à l’aide de divers ustensiles. Adrien a cela de particulier qu’il se met à rire lorsqu’une douleur lui est infligée. Mon rôle est donc de le faire rire le plus possible. Moins il rit et plus les coups assénés par Maîtresse Blanche sur mon postérieur se font forts. Et inversement.

Cependant, si j’aime un peu la compétition et m’amuse beaucoup dans le cadre de rassemblement de soumis à titiller les uns ou les autres, pour autant je n’ai pas vraiment de sadisme en moi. C’est donc avec beaucoup d’humilité et de désolation pour Adrien que, pour me préserver, j’agite mes petites pognes sur les poids suspendus à ses tétons comme un chat jouerait avec une petite souris.


Dès que les rires se font moins francs, le claquement du fouet se fait plus intense et mes cris se mettent à résonner. Autre ambiance. Comme je préfère les rires, je m’agite de plus en plus et inflige bien malgré moi une jolie torture à Adrien. De toute façon, je n’ai pas non plus le choix. L’ordre de Maîtresse Blanche est toujours impératif et il est hors de question de tenter de s’y soustraire d’une quelconque manière.


L’activité touche à sa fin. Maîtresse Blanche prise d’une envie de se soulager, relie nos pinces à téton avec une chaîne et nous emmène tous les deux jusqu’à la salle de bain afin d’uriner dans les mains d’Adrien. Charge à Julia de venir lapper le précieux liquide. (là ce fut clairement le plus bizarre et le plus humiliant).

Bien abreuvés l’un comme l’autre, nous sommes renvoyés dans la salle principale pour mettre à profit notre propreté intime et créer ce que d’aucuns appelleraient un human centipède, sorte de mille pattes humains. Nous nous positionnons chacun à quatre pattes l’un derrière l’autre, Adrien en tête. Maîtresse Blanche me tend un gode que j’ai instruction de glisser dans l’anus d’Adrien, tandis que reçois une dilatation gantée de sa part. ENFIN ! Je pense avoir fantasmé ce sujet depuis une très longue date. Si un jour, il vous vient l’envie de péter le record de la plus longue chaîne de soumis, je veux absolument y participer !!!


La séance touchant à sa fin, je me rends compte que je me sens prêt à aller toujours un peu plus loin dans mes interactions avec les autres soumis. Surtout ceux qui vous appartiennent, Maîtresse. Après avoir rencontré Eric, cette séance avec Adrien fut très enrichissante. Je reconnais là votre talent pour vous entourer de personnes intéressantes, généreuses et un peu pudiques, ce qui me correspond tout à fait. Si vous souhaitez un jour pousser davantage, je pense que je pourrais être prête.

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