De l'autre côté du miroir


Cette idée me trottait dans la tête depuis un moment. Depuis presque le début à vrai dire. Et elle permettait d’exploiter un de mes penchants communs avec Maîtresse Blanche que nous n’avions jusqu’à présent peu exploré et que j’espère approfondir dans le futur.

Lors de nos tous premiers échanges de mail afin de convenir de notre première rencontre, Maîtresse Blanche avait conclu son dernier message par un très évocateur : « au plaisir de faire de vous mon jouet ». A l’issue de cette toute première séance, elle m’avait attribué un nom féminin, Julia. Il devenait immédiatement naturel dans ma tête que si j’étais devenu son jouet, j’étais principalement une poupée. Celle qu’on coiffe, qu’on habille ou déshabille au gré de ses envies. Celle qu’on peut articuler ou désarticuler selon ses envies. Celle qu’on peut punir à coups de martifouette à clous.

La suite de nos échanges aura plutôt fait de moi un « transformer », ce jouet auquel on peut donner différentes formes. Tantôt chien, tantôt patient, tantôt baby, tantôt soubrette. Je pense avoir endossé de nombreux rôles au gré des envies de Maîtresse Blanche.

Mais le côté poupée, me plaît bien. Il se marie parfaitement avec un de mes kinks favoris : l’ABDL. Il faut dire que si depuis tout petit, j’aime obéir aux femmes autoritaires à la blouse impeccable, ce côté a été très grandement renforcé à mesure de son exploitation par Nanny Blanche. Régresser sous son joug, porter grenouillères et couches, manger (proprement?) sa purée et boire le biberon spécial agrémenté de son champagne sont désormais autant d’humiliations que j’affectionne tout particulièrement et qui me font me sentir entier. Il se marie bien car dans l’humiliation extrême que les jeux ABDL créent, le côté « sissy baby » est très certainement une apothéose. Porter culottes, froufous, baillon tétine et tablier pour être dressé par sa Maîtresse, sa Gouvernante, sa Nanny c’est le summum de l’humiliation. Je n’ose imaginer être un jour ainsi apprêté, puis attaché au fauteuil roulant de la GNC pour une petite promenade à l’air libre. Rien que d’y penser me donne la chair de poule.

Alors pour parfaire ce côté poupée, j’ai pris l’initiative d’offrir deux choses à ma Maîtresse en me présentant à elle dernièrement. Une culotte segufix rose et un uniforme de sissy, directement inspiré d’Alice au pays des merveilles. Une robe bleue à dentelle, un tablier blanc et un petit serre tête. Je ne pensais pas forcément que Maîtresse Blanche, portant une nouvelle blouse de puéricultrice encore jamais vue, me gratifierait à ce point en utilisant immédiatement ces modestes présents. Une récompense comme je les affectionne particulièrement.

La séance commence par une traditionnelle mise en couche, allongé sur le lit d’hôpital. Ma tumeur copieusement talquée par les mains gantées de ma Maîtresse se retrouve enserrée dans une accumulation de couche et d’inserts à laquelle elle ajoute la touche finale : cette couche rose grossière qu’elle serre au maximum avant de fermer à double tour les quelques sangles spécifiquement dédiées avec un système segufix. Je me lève pour passer à l’habillage. A noter que cette accumulation de couches remplissent parfaitement leur rôle : je suis obligé de me déplacer les jambes arquées comme une bébé qui fait ses premiers pas. Maîtresse Blanche m’enfile ma petite robe bleue, me noue mon tablier autour de la taille, puis ajuste une perruque noire. Je suis Baby Julia, petite sissy prête à l’usage de ma Maîtresse qui s’allonge sur le lit et m’ordonne de masser ses pieds à l’aide de ma langue. Je me place à genoux, la tête à hauteur pour effectuer le meilleur travail possible. Tantôt les mains, tantôt la langue pour relaxer au mieux ma Maîtresse qui vient s’amuser à bloquer ma respiration nasale avec ses doigts de pieds. Je me transforme alors en bonne petite sissy suçeuse, les mains derrière le dos. Je suce les orteils de ma Maîtresse comme s’il s’agissait d’un grand phallus. Je veux pouvoir m’entraîner. Une petite sissy est une sissy qui suce tout ce que lui ordonne sa Maîtresse. Et les ordres de Maîtresse Blanche sont absolus pour moi. Si je dois suivre le lapin blanc et tomber dans un trou m’emmenant dans un autre monde, je le ferai à n’en point douter tant je vis ma soumission avec une docilité et une servilité qui me semble correspondre aux attentes de Maîtresse Blanche, reine de coeur du pays des merveilles, froide et autoritaire.

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