La récompense est toujours douloureuse


On dit que le diable se niche dans les détails. C’est en tout état de cause ce à quoi je pense à chaque fois que je retrouve ma Maîtresse. Je suis on ne peut plus admiratif de l’énergie et le coeur qu’elle met dans sa préparation de séance. Et je retrouve systématiquement un petit détail qui me fait penser à une œuvre d’art, un film, un tableau etc. Non pas que cela soit voulu et je ne pense pas que les détails qu’elle laisse entrevoir ça ou là ont la même signification pour elle ou pour moi. Mais c’est un état de fait. Je remarque les choses, si subtiles soient-elles… Ou alors je me fais mes propres films mais ils ont au moins le mérite d’alimenter l’imaginaire que je tente de donner à mes comptes rendus.

Je sais que si le compte rendu doit avant tout être informatif et permettre à la dominatrice de mieux jauger son soumis, son endurance, son appétence pour telle ou telle pratique, ses limites, il n’en demeure pas moins que certains de mes comptes rendus un peu baclés m’ont valu quelques punitions plus que marquantes.

Lors de ma dernière séance à la Gynarchic Nurse Clinic, le détail n’en est simplement pas un. Maîtresse Blanche m’accueille presque tout de cuir vêtue. Mais pas n’importe quel cuir. Une sublime jupe rouge qui lui va comme un gant. Je me répète mais si un rien lui va, c’est surtout car elle sublime tous les vêtements qu’elle porte. Et je suis à mon arrivée subjugué par la classe et l’aura qu’elle dégage. Un peu comme la dame en rouge de Matrix. Celle qu’on remarque. Une sorte de bug volontaire qu’on ne peut pas ignorer. Si j’ai depuis longtemps pris la pilule rouge pour sortir de mon monde d’ignorance et ainsi découvrir la réalité qui m’habite, je suis aussi encore en apprentissage, au service de ma Maîtresse qui me fait découvrir de nouveaux aspects de ma soumission innée à chacune de mes visites, maniant la domination médicale ou domestique dans une sorte de tout pleinement cohérent. Ce tout qui me formate, me dessine et que j'affectionne tout particulièrement.

Aussi, lorsque que ma Maîtresse me passe mon collier, ajuste ma petite tenue de soubrette blanche et me tend mes jolis escarpins à froufrous roses, je sais que de nombreuses tâches m’attendent et que je devrais au moins tenter de rester digne en effectuant des travaux de petite souillon. Enfin ce qui est surtout attendu de la part de ma Maîtresse, c’est de l’efficacité, c’est à dire un travail vite fait bien fait. Pour pouvoir être efficace, le mieux c’est de me transformer une nouvelle fois. Attachant deux éponges à chacune de mes mains, Maîtresse Blanche s’assure que je vais m’épargner de nombreux mouvements pour nettoyer ses escaliers. Il me suffira simplement d’agiter les deux bras pour pouvoir faire un travail que j’espère irréprochable (je compte bien obtenir une récompense).

L’objectif du jour faire une place nette pour permettre à ma Maîtresse d’exposer son impressionnante collection de bottes, subitement développée par un de ses riches admirateurs. Le labeur est intense mais le jeu en vaut la chandelle. Qui n’a pas envie de voir le résultat final ? En bon fétichiste, avoir le privilège d’admirer cette magnifique collection est un bonheur que je peine à dissimuler. Aussi, j’époussette, je frotte, lave du mieux que je peux pour avoir cette récompense. Malgré ma position inconfortable liée au fait que mes deux mains font corps avec des éponges et mes escarpins à talons, je m’agite du mieux que je peux pour arriver au résultat escompté. Maîtresse Blanche contrôle le travail et constate quelques manques et surtout une lenteur qui n’a pas lieu d’être. L’efficacité c’est à la fois du travail bien fait mais également un travail rapidement réalisé. A moitié satisfaite de mon travail, Maîtresse Blanche m'emmène dans la chambre d'hôpital, passe une blouse blanche puis me force à m’allonger sur le lit d’hôpital.

« Julia, on va continuer l'entraînement aux aiguilles. Cela ne fait que deux fois que tu l’endures et je souhaite que tu prennes de plus en plus d’expérience. On t’a épargné jusqu’à présent et depuis quelques temps il y a un passage obligé pour toute personne qui vient à la GNC : l’électrocution sous cutanée des testicules. Tu n’y échapperas pas cette fois-ci » En la voyant enfiler deux gants d’auscultation roses et me retirant ma cage de chasteté, je n’en mène pas large. Je sais très bien quelle torture cette fameuse électrocution représente.

Nurse Blanche m’enfonce ainsi 4 aiguilles sur chaque testicule, qu’elle relie à son petit boîtier fétiche. Bizarrement, les aiguilles, ancienne limite, font désormais partie des pratiques que je supporte. Je ne saurais dire si je pourrais endurer des œuvres d’art réalisés à coup de centaines d’entre elles mais vu ce que représente l’électrocution qui leur est liée, cela ne me semble plus insurmontable.

L’électrocution en revanche…. C’est la définition même de la torture. Surtout du fait de la variété des programmes de ce petit boîtier. Les impulsions sont toujours différentes selon le choix de Maîtresse Blanche. On ne sait jamais trop à quoi s’attendre. Et quelle que soit l’intensité, on se retrouve à tenter par le corps d’absorber une douleur et un inconfort caractéristiques de cette pratique. J’en suis presqu’à avoir mal avant même que les impulsions commencent. Je ne suis pas loin du safeword tant la douleur fut forte. J’en veux pour preuve mes larmes de crocodiles qui ont coulé à flot et le fait que pour me réconforter, je me suis spontanément mis à sucer mon pouce, comme un refuge (même si ce sont ses doigts gantés que je préfère largement sucer…)

Après un temps de repos pour chacun et un repas aux pieds de ma Maîtresse, vient enfin la récompense de mon labeur. Le rangement des bottes et cuissardes de ma Maîtresse. Mais on ne va pas exposer des souliers sales. Alors s’en suit un moment que je garderai longtemps en mémoire. Ma Maîtresse m’ordonnant de lui apporter chaque paire, de les lui présenter, d’attendre qu’elle les ait enfiler puis en réponse à l’ordre donné, lécher goulument chaque semelle. Ma petite tumeur est plus que ravie de ce moment où je peux vénérer ma Maîtresse, ma déesse. Après chaque moment de léchouille, je pars déposer sur une marche les bottes ainsi nettoyées puis revient en position d’attente, gourmande, face à ma Maîtresse et reprendre mon travail de lèche bottes. Je ne saurais dire combien de paires j’ai léché, ce que je sais c’est que j’y ai pris plaisir. Peut être un peu trop…

A la dernière paire, ma préférée, Maîtresse Blanche se lève, admire sa collection puis me tirant par le collier m’emmène dans la salle de bain pour mon ultime récompense.

Une douche dorée. Cela faisait longtemps que je n’avais pas ainsi été abreuvée. La culotte de ma Maîtresse dans la bouche, je reçois l’onde dorée de ma Maîtresse en plein visage. Je tente au maximum de me rapprocher de la source pour en perdre le moins possible. Puis tout poisseux que je suis, je suis autorisé à astiquer ma petite tumeur. Je la regarde, pleine de gratitude. Toute en m’astiquant, je propose un massage du pied à ma Maîtresse afin de lui donner tu plaisir pendant qu’elle me crache dessus avant d’annoncer le décompte final de quelques secondes au bout desquelles, je suis autorisé à lâcher mon foutre sur ses pieds qu’elle m’enfonce en pleine bouche, charge à Julia de tout bien lécher.

Maîtresse Blanche m’a conditionné depuis notre première rencontre à recevoir tout ce qu’elle me donne et à lui donner tout ce que je peux. C’est mon leit motiv. Je m’y tiens du mieux que je peux en espérant que ses attentes restent si ce n’est comblées au moins satisfaites.

Commentaires

  1. J adore ton blog et surtout le visage de maîtresse blanche est unique. plus belle que la statue de la liberté. Une aura incroyable.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés