Petite effrontée


J'ai rarement des consignes à respecter lorsque je viens à la GNC. L'usage veut simplement que je signale mon arrivée puis frappe à la porte une fois déshabillée. "En arrivant, sonnez. Montez. Déshabillez vous et filez à la douche directement sans me voir. Mettez ensuite les 2 masques ", m'écrit Maîtresse Blanche.

Je profite de ce moment pour bien me nettoyer, toute seule. Je dis bien profite car Maitresse s'est déjà plusieurs fois occupée de ma toilette. C'était énergique, glacial et douloureux surtout le nettoyage de mon gland décalotté.

Je mets mon masque puis le deuxième qui me prive de la vue. Je me mets à quatre pattes puis me déplace en aveugle dans la GNC en me fiant à ma mémoire du lieu. Soudain je sens son pied à côté de ma main. Je me relève à genoux, mes petites pattes tendues pour éviter que Maitresse Blanche ne se penche pour me passer mon collier.

"Relève toi Julia". Elle me prend par la main puis m'emmène dans son cabinet médical. Je m'allonge sur la table d'examen à laquelle Maîtresse Blanche m'attache à l'aide de sangles. Je sens le contact de sa blouse sur ma peau, ce qui n'est pas sans générer un petit frisson de plaisir vite atténué par une petite claque sur ma tumeur.

Elle me recouvre d'un drap puis me laisse ainsi aveugle, presque bâillonnée et bien au chaud. Pourtant tout porte à croire que je suis dans une chambre mortuaire recouverte de la tête aux pieds par ce drap. Mais non je suis bien vivante, seule, aveuglée et attachée, dans l'attente du retour de Maîtresse Blanche qui aime laisser ses soumis patienter avant de lancer les hostilités. Et cette attente peut paraître longue si on est de nature impatiente comme moi.

Ce principe d'être attachée et délaissée par sa Maîtresse qui n'usera et abusera de son patient que lorsqu'elle le souhaitera, il est en tous points conforme avec l'idée que je me fais des relations DS et répond à un de mes fantasmes. Mais il reste un fantasme inquiétant tant on ne sait jamais combien de temps cela peut durer tant on ne sait ce qui nous attend par la suite. Le plus difficile c'est lorsque cette attente est totalement silencieuse. Un silence assourdissant exacerbé par la perte de la vue. Le corps pour maintenir un semblant de réalité s'accroche alors au moindre bruit qui viendrait fournir son lot d'informations.

Ces bruits ne tardent pas à arriver. J'entends Maîtresse Blanche s'affairer. Le bruit de ses escarpins sur le sol et d'ustensiles au son métallique disposés minutieusement. Elle reste muette comme son patient en relevant le bas du drap exposant ainsi la partie basse de mon corps et ma tumeur. Puis soudain une douleur, une sensation de brûlure. Un point chaud juste sous ma tumeur. De la cire, à n'en point douter mais une quantité copieuse que ma Maitresse applique et étale sous mes bourses. "On va te rendre toute lisse ma petite Julia". Je comprends vite que d'épilation il sera question. Chaque application de cire chaude et mon corps sursaute. Je ne sais ni où ni quand cette substance brûlante sera appliquée. Et au fond de moi je sais que ce n'est pas la partie la plus désagréable. Car viendra irrémédiablement le moment de l'épilation à proprement parler. Aussi je me concentre sur la magie de ce moment. Je ne sais pas si Maîtresse Blanche a enfilé sa blouse de nounou mais je ressens cet instant comme une régression. Si je suis rendue lisse c'est sûrement pour ressembler toujours plus à un petit bébé, base de ma rééducation en sissy-slut. Chaque application autour de ma tumeur est donc un mélange érotique de douleur et d'excitation. Il me tarde de retrouver la vue pour pouvoir voir le résultat de mon infantilisation forcée.

Vient alors le moment fatidique, celui que je redoute depuis le début. L'épilation à proprement parler. Étant toujours privé de la vue, et encore attachée... à mon antérieure condition masculine, impossible d'en dire beaucoup plus. Maîtresse Blanche tire et arrache toutes les bandelettes de cire, sans ménagement. La douleur est aussi forte que Julia est poilue. Certainement une façon de me faire comprendre ce que les chiennes doivent endurer pour être belles !

Lorsqu’elle retire mon bandeau, je suis baigné dans une atmosphère toute blanche, éblouie par une douce lumière. Je parviens juste à discerner Nounou Blanche, en blouse rose et tablier blanc dans un halo de lumière comme une apparition divine. L'uniforme de mon éducatrice me plonge dans un état de bien être de petit nourrisson prêt à obéir à tous ses ordres. Elle est en tout point l'archétype de la nanny ferme et intransigeante mais juste. Sa blouse rose et ce tablier blanc sont pour moi la marque exacte de ces mots. Il en dégage une atmosphère à la fois de douceur et de fermeté qui me font devenir un tout petit bambin dont l'objectif unique est d'être une gentille petite fille obéissante dont ma nounou prendrait soin. Et qui dit prendre soin dit s’inquiéter de ma propreté. Nounou Blanche me présente alors un grand pot à lavement. Un pot en inox bien vintage qu'elle remplit d'eau avant d'insérer la canule entre mes fesses au fond de mon anus. Le liquide est un peu froid. Je sens la pression et l'excitation monter en moi.

Alors que je suis toujours solidement attachée et irriguée du fondement, Maîtresse Blanche ajuste un bavoir autour de mon cou puis me présente mon repas. Un petit pot à la carotte que j'avale goulûment en ratant parfois ma cuillère qui atterrit sur ma joue ou sur mon nez. Elle me tend pour clore ce repas un biberon rempli d'un liquide jaunâtre qu'il va falloir boire entièrement.

Une fois bien gavée par tous mes orifices, Nounou Blanche talque mon entrejambe tout en massant ma petite tumeur pour la faire enfler avant de l'enfermer dans une couche afin de prévenir toute fuite qui finira bien par arriver étant bien pleine. Libérée de mes entraves, je me lève comme ordonné puis reste debout immobile pour le moment de l'habillage. Maîtresse Blanche me passe ma petite blouse blanche de soubrette ainsi que mon collier puis referme la blouse bien serrée avant de m'envoyer patienter au milieu du salon tandis qu'elle prend son repas à son tour. Elle me tend un cahier de coloriage. Je peux choisir la page que je veux. Je dois m'appliquer et surtout ne pas dépasser. Gare à la punition si le résultat n'est pas à la hauteur. Je me saisis de crayons de couleur et commence à colorier soigneusement. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu ce type d'activité enfantine. Il ne manque que le parc à bébé pour me sentir totalement un tout petit. Le simple fait d'écrire ces lignes et je me rends compte que je touche à l'essence même d'un des mes plus forts fantasmes. Infantilisé et ridiculisé en portant un petit uniforme en sissy et gardé par une nounou portant une magnifique blouse de couleur recouverte d'un tablier blanc immaculé. Si nounou ne m'avait pas mis mes petites moufles pour ne pas me griffer malencontreusement le visage, je pense que j'aurais sucé mon pouce au lieu de cette grosse tétine qui a été forcée au fond de ma bouche quelques minutes plus tôt.

Fin du repas, nounou vient inspecter mon œuvre. Elle me félicite pour le choix de certaines couleurs mais note que d'autres sont vraiment moches. Un des crayons n'accrochait pas bien le papier. Elle prend alors le cahier puis l'essuie sur mon visage avant de me renvoyer sans le cabinet médical. Elle enfile des gants, me retire ma couche, puis se saisit d'un instrument de torture. Une espèce de pince à dents qui actionnées viennent mordre les chairs. Un ustensile pour ouvrir les œufs à la coque. Maîtresse y insère ma tumeur et actionne les petites dents sur le prépuce. Elle se met immédiatement à grossir jusqu'à se retrouver coincée. Seule une libération du pus permettra de la faire désenfler. Maîtresse Blanche m'ordonne de m'astiquer la tumeur pendant qu'elle continue de la torturer jusqu'à jouissance contrôlée ruinée et avalée, comme d'habitude.

Puis vient le temps des remerciements. (J'ai l'impression de tourner en boucle). La scène est devenue une forme de rituel. Maîtresse sur son canapé, Julia à ses pieds pour les lui masser et lécher. Moment de domination/soumission, moment d’inégalité, moment de partage unilatéral. Je donne. Maîtresse reçoit.

Sauf que me voyant en couche, il lui vient une idée en me demandant si celle-ci est pleine. Elle s’éclipse, revient avec une poche à lavement remplie de son nectar et fixe le tube à son orteil. Julia peut ainsi s'hydrater tout en suçant l'orteil de sa Maîtresse et tout en lui massant les pieds. La tétée pied est ainsi née. Je profite de ce moment d'hydratation pour me vider dans ma couche. Tout en malice et en me réjouissant du moment où je l'écrirai pour ma Maîtresse.

Car si ma Maîtresse m'infantilise, je n'en reste pas moins un brin espiègle...


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